
lundi 8 septembre 2025
Cosmos

jeudi 4 septembre 2025
Au lendemain de la Fête de la Saint-Louis
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Alain Delmas https://www.facebook.com/alain.delmas.5095 |
Tard dans la soirée, les ultimes coups de rames
Ont fêté le vainqueur dans un dernier tour d'honneur.
Au panthéon des jouteurs, il a gagné son sésame,
La nuit a dû être longue pour célébrer son heur.
Après toutes ces défaites, après toutes ces gloires,
Après les hourras, après la ferveur des applaudissements,
La ville tristounette se réveille, émerge avec les déboires
De lendemains de gueule de bois bien loin d'être vaillants.
Elle est comme abasourdie par tous ses prolifiques abus,
Anesthésiée par l'excès, les frasques de ses réjouissances,
Qui parfument encore ses porches ainsi que ces rues,
Et perturbent malencontreusement nos olfactifs sens.
Paraît-il, la Saint-Louis légitime toutes ses extravagances,
L'alcool peut, a priori, couler à flots sur la voie publique,
Comme pour y noyer, de notre société, ses errances,
Les décibels intenables, nous abrutir de rêves chimériques.
Tandis que dans le célèbre Cadre Royal en effervescence
Se jouaient sur la tintaine le sort de futurs demi-dieux.
Pour eux, des heures d'angoisse ou de réjouissances,
L'arène nautique se régalait de ces instants prestigieux.
Des gradins houleux, il ne reste qu'un squelette, désormais
Que l'on s'empresse de faire disparaître des quais,
Tandis que les balayeuses effacent les traces des méfaits,
Pour redorer de la ville singulière ses irrésistibles attraits.
La placette retrouve ses touristes et un peu de sa sérénité,
Le poufre sort de son coma, les oreilles bourdonnantes.
Autour des halles les rues encore poisseuses des festivités,
Apprécient le calme relatif pour oublier la foule tonitruante.
Me revoici au calme, à la terrasse, pour boire mon café
Je me réveille un peu chamboulée par cette bacchanale,
Et je me questionne sur ce que pouvait être par le passé
Cette illustre Saint-Louis et ses traditions fondamentales.
Par bonheur, j'ai encore à l'esprit de ces jeux, les images,
Où de vaillants gaillards ne tremblaient pas devant la lance.
Je consigne l'allégresse de la foule, en ces mots, sur ma page,
Et le peintre, avec sa palette, fige les couleurs de l'ambiance.
Christian Bailly
26/08/2025
dimanche 31 août 2025
À la veille de la Fête de la Saint-Louis
"L'abus d'alcool est dangereux pour la santé
jeudi 7 août 2025
Déstructuration (Défi)
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Déstructuration - Michel Richard |
Défi : écrire un poème à partir de cette œuvre photographique de Michel Richard. "Déstructuration".
À découvrir lors de l'exposition "Exposition singulière", du 20 au 27 août 2025, à la Chapelle des Pénitents - 98 Grande rue Mario Roustan - Sète.
Lors du Vernissage le 23 août, j'aurai le plaisir de vous faire découvrir quelques poésies pour illustrer quelques œuvres de Michel Richard.
Quelle
était belle et fraîche,
Comme
un bouquet de roses
Cueillies
au petit matin,
Ah
! Son Bel-Ami, pour elle,
Aurait
bien vendu son âme,
Elle
était le paradis à elle seule,
Où
fleurissent désirs et plaisirs.
Il
y avait de la joie dans sa chair
Habillée
de sa jeunesse frivole.
Elle
palpitait du bonheur d'être
Pour
lui l'aurore de chaque jour.
Mais
très rapidement, pour elle,
L'aurore
devint crépuscule,
Puis
le crépuscule se fit ténèbres;
Il
en était devenu le maître.
Il
lui faisait encore bien l'amour,
Tel
un dieu, avant d'être odieux.
Sous
ses baisers couvait l'orage,
Après
le miel, elle goûtait le fiel.
Sur
elle, il pleuvait des coups,
Comme
il pleut des cordes.
Sur
elle, grêlaient les insultes,
Autant
que les revers de main.
Peu
à peu de son assurance
Et
de sa fraîcheur, il ne resta rien.
Peu
à peu, dépourvue d'amour
Et
de tendresse, elle se fanait.
Sa
vie même perdait son sens,
Son
corps, entre crainte et desir,
Son
cœur, entre haine et amour.
Tout
d'elle-même se déstructurait.
Pour
ne laisser sur le tapis,
Qu'un
corps douloureux,
Un
cœur déchiré,
Une
âme meurtrie.
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Femme qui pleure de Pablo Picasso |
05/08/2025
samedi 2 août 2025
Lettre à Éline
Un petit bouton de rose, au petit matin,
Sur le point de s'épanouir dans nos
jardins…
Et t'embrassons très très fort.
Christian Bailly
Tous droits réservés
01/08/2025
jeudi 31 juillet 2025
Lettre à Monsieur Bayrou
Mes amis; ne croyez pas que j'ai perdu ma verve pendant les vacances, que nenni !! Elle est bien là, pour faire sa rentrée !
Monsieur Bayrou,
Les petits rois font souvent de médiocres
monarques.
M. Bayrou, de celui-là, vous êtes devenu le valet.
Ce n'est, bien sûr, pas du tout à votre honneur.
Vous osez ce qu'il n'avait pas encore osé,
En vous en prenant là où déjà le bât blesse,
Sans toucher évidemment à la race des seigneurs
Alors qu'ils continuent à engranger des richesses.
Vous vous en prenez à la classe laborieuse,
Pour combler les abysses de vos politiques désastreuses
Qui depuis des années, nous mènent au naufrage.
Vous êtes le domestique vénal de toute une classe
Obsédée par un veau d'or qu'ils laisseront pourtant
Aux portes de leurs tombeaux, l'heure venue.
Quel beau couple, vous faites avec Napoléon le
micron !
Sous couvert de vos fausses divergences,
Vous êtes copains comme cochons pour nous presser,
Pour aller nous voler même nos jours fériés,
Et plus est, celui qui fête les victimes et les héros
D'une guerre qui a laissé le monde exsangue,
Tandis que certains se remplissaient les poches.
Vous voulez nous voler également ce fameux lundi de
Pâques
Qui fait partie de notre histoire depuis 1801.
Une coutume instaurée par Constantin au IVe siècle !
Pour un catho comme vous, c'est fort de café, tout de
même !
Le pire, c'est que vous avez l'aval de l'Église catholique
de France,
Vous avez dû lui rendre bien des services pour qu'elle
couronne
Votre décision qui vient poignarder le monde du
tourisme
Et les possibilités de rencontres familiales,
En supprimant un week-end prolongé !
Athée, moi-même, je devrais applaudir,
Mais je trouve ce coup bien bas contre les travailleurs !
Quel beau couple, vous faites avec Napoléon le
micron !
Pour venir assécher les poches des retraités
Ceux, qui alors, travaillaient plus de quarante heures,
Par semaine, sur cinq à six jours d'affilée,
Pour enrichir les forces vives du capitalisme.
Votre race à la mémoire bien courte et sélective
Pour aujourd'hui oser les traiter de nantis
Et piocher irrespectueusement dans leurs retraites.
Je peux vous montrer mes feuilles de paye
Quand j'étais jeune, je n'étais pas plus fortuné
Que la jeunesse d'aujourd'hui accaparée par les réseaux
Qui servent à vos propagandes calomnieuses
Et à divisé le peuple pour mieux l'asservir.
J'ai toujours travaillé depuis mes 17 ans,
Je pense mériter la retraite que je perçois aujourd'hui.
Je ne pense pas l'avoir volée, M. Bayrou !!
Vous n'êtes sans doute pas sans ignorer
Que les anciens sont les forces vives des élections.
Je vous rassure, nous n'avons pas tous Alzheimer,
Nous saurons nous rappeler de votre "Coup de Jarnac".
Enfin, "je dis ça, je dis rien !"
Il serait temps Monsieur d'avoir et surtout d'oser
Une politique audacieuse qui prouve au peuple
Que la race des seigneurs n'est pas intouchable.
Après avoir traversé la France de long en large
J'ai trouvé de fort belles demeures aristocratiques
Qui ne demandent qu'à participer à l'effort national.
Vous devriez en faire au plus vite l'inventaire.
Certains de ces châtelains osent même l'impensable
Ne pas proposer de réduction aux chômeurs !
Comme quoi pour eux, il n'y a pas de petits bénéfices
Alors qu'ils multiplient leurs illustres biens
Comme des petits pains que le petit peuple n'a
plus.
Voilà une manne à laquelle vous devriez vous
intéresser,
Il y a, j'en suis certains, de quoi combler vos attentes.
Non content de le presser, de le sucer jusqu'à la moelle
Votre gouvernement est même prêt à empoisonner
Son Peuple en votant cette loi scélérate et homicidaire
Digne de la félonie de votre classe politique.
Hé bien, oui, vous avez raison, un pesticide de plus
ou de moins,
Dans la quantité qu'il ingurgite, c'est du pipi de
chat
Et puis ça fait plaisir à la FNSEA, dont vous êtes le
copain !
La preuve en est avec la nomination de son lobbyiste
Comme directeur de la porte-parole du gouvernement.
Il fallait le faire !!!
Aujourd'hui, dans notre pays qui veut se montrer en exemple
Quand on croit avancer, on recule en fait !
J'aurais bien d'autres choses à vous confier, M.
Bayrou
Mais excusez moi, j'ai peur de lasser mes lecteurs,
Aussi, je suis au regret d'en terminer là avec vous.
Vous n'entendez pas ce peuple qui gronde pourtant ?
Sous le soleil d'été, ce n'est que des gémissements,
Mais l'automne venu qu'en sera-t-il vraiment ?
À bon entendeur salut citoyen Bayrou !
Christian Bailly
Tous droits réservés
29/07/2025
Illustrations du net