Jupiter et Antiope ou Vénus et Satyre - Nicolas Poussi |
Butterfly - Marina Podgaevskaya |
Rinaldo et Armida - Francesco Hayez |
Femme révélant ses seins - Jacopo Robusti Tintoretto |
Nu baroque - German Gedovius |
Le couple endormi - Malel |
Jupiter et Antiope ou Vénus et Satyre - Nicolas Poussi |
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Rinaldo et Armida - Francesco Hayez |
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Nu baroque - German Gedovius |
Le couple endormi - Malel |
Venise… Tu agonises...
Même si, devant toi, tous se prosternent.
Derrière la magnificence des façades en
souffrance,
Ton faste, décrépit par le temps, redoute l'échéance
Des mastodontes des mers, irrespectueux,
Te menacent chaque jour que Dieu veut.
Une multitude frivole et avide vient assister à ton agonie,
Ton peuple désabusé, peu à peu, te quitte ou se languit.
La fin d'un monde qui au désastre présent se plie.
Où sont donc passés tous tes fastes glorieux d'antan
Tes fêtes réputées, tes bacchanales et tes rires
insouciants ?
Derrière les masques, la liberté d’être,
Pour transgresser, sans se faire connaître.
Je crois entendre tes rires, tes cris de
derrière les fresques,
Les soupirs, les gémissements de tes frivolités
carnavalesques.
Prennent la pose pour des broutilles,
Les gondoles gracieuses nous font croire à la bonne aubaine,
Mais se vendent hors de prix comme des demi-mondaines.
Bercés par des barcarolles à trois temps.
Les gondoliers sur les canaux devenus de vrais boulevards,
Se faufilent entre les vaporettos bondés et agités,
avec art.
Devant un spritz ensoleillé, je t’admire,
Par ton atmosphère, je me laisse envahir.
Je m'émerveille de tes églises et de tes palais opulents
Et j'oublie de l'aqua-alta, les sombres avertissements.
Sur le chemin que nous allons parcourir,
Je n'ai à t'offrir qu'un cœur égratigné.
Le tien, par son amour, devra le panser
Et par sa tendresse, l'aider à guérir.
du Net |
Sur le chemin que nous allons partager,
Je n'ai à t'offrir que mon corps abîmé ;
Seules tes caresses expertes et avisées
Lui feront oublier le temps si vite passé.
GERVEX Henri - Etude de viel homme de dos |
Sur le chemin que nous allons découvrir,
Tu trouveras aussi mon âme en lambeaux,
Fais lui oublier la margelle du tombeau,
Avec toi, elle pourra, pour sûr, rebondir.
Sur le chemin que nous allons arpenter,
Je t'offre ce que je suis, au prix de l'argus.
Tu aurais pu trouver à ce coût, meilleur gus,
Mais pas avec autant d'amour à t'allouer.
Sur le chemin où nous allons nous envoler,
Je sème, sous nos pas, des pétales de bonheur,
Dont nous serons, ensemble, les moissonneurs,
Pour le reste de notre existence partagée.
du Net |
Christian Bailly
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04/08/2010
Un rayon de soleil s'est posé dans ma maison,