lundi 27 janvier 2020

Échappée vagabonde



De l’onde à peine frissonnante
Sous la brise câline,
Le soleil caresse les flots apaisés,
D'un reflet argenté.

Le doux bruissement des vagues,
Contre les roches,
Me murmurent ces pensées poétiques,
Ma plume les cristallise.





De mon regard extasié, j'embrasse
L'immensité déployée,
Où seule, la ligne d'horizon limite
Mes perceptions de mortel.

Au-delà, mon imagination fertile
Invente des voyages,
Vers de lointaines contrées vierges,
Oubliées par les hommes.


À la voir ainsi, sereine, impassible,
J’en oublie ses fureurs
Je m’imprègne de cette sérénité,
Elle apaise mes pensées.


Quelques gabians gouailleurs
Perturbent cette quiétude,
Et zèbrent l'azur épuré de leurs vols
Turbulents et braillards.


La silhouette d’un dériveur trouble
Son miroir argenté,
De son aile sombre et dégingandée,
L’espace d’un instant.







La paix peu à peu envahit mon âme,

Et apaise mon cœur.
Je reprends mon échappée vagabonde,
Serein et bienheureux.








Au loin, le soleil sombre flamboyant,
Dans les flots obscurs.
La lune pâle, à l’affût, déjà se baigne
Du côté de la ceinture de Vénus.






Texte et Photos (Sète) Christian Bailly
Tous droits réservés
23/01/2020