samedi 29 avril 2017

Brin de Bonheur


À l'ombre de nos séculaires vigiles,
Perles virginales, sur brindilles fragiles
Mollement courbées sous leur poids.
Éclat de senteur à l'orée du bois.

 

Sous la caresse de la brise légère,
Carillonnent de silencieuses prières,
D'une voix, ces grelots opalescents,
Pour l'avènement du printemps.


En ce premier jour de mai épanoui,
Chacun de nous, ce brin réjouit,
Car généreux messager du cœur,
Il devient une promesse de bonheur.



Je me souviens du temps passé,
Alors, mon aïeul faisait sa tournée
Pour distribuer à tous ses voisins
Petits bouquets préparés avec soin.


Quelques brins, une jolie tradition,
Pour chasser l'hiver, les malédictions,
Joli brin de muguet du mois de mai
Tu m'invites alors à faire ce qui me plaît

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Christian Bailly
Tous droits réservés
02/05/2013

jeudi 27 avril 2017

Aux Enfants de Somalie

Illustrations : Images du net 


Résultat de recherche d'images pour "secheresse en somalie" 

J'entends la Terre pleurer
Les larmes de son corps
Vieillissante, malade, usée,
L'hallali, que sonne le cor.

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De ses entrailles évidées,
Montent des cris de terreur,
Des lamentations de douleur,
Par notre silence, étouffés.

Son sein nourricier atrophié
Se ride comme une pomme
Au plomb du soleil, oublié
Par le bon sens des hommes.

Résultat de recherche d'images pour "faim en somalie"

Qui entendra ces plaintes
Dans le vacarme des armes.
Des mitrailles, la complainte
Surplombe les cris d'alarme.

De son giron avaricieux
Les derniers espoirs s'épuisent
La faim gonfle les ventres creux
Que la pénurie virulente épuise

Résultat de recherche d'images pour "faim en somalie" 

Dans l'indifférence se meurt
Tout un peuple d'innocents
Qui n'aura connu que la peur
De vivre douloureusement.

Résultat de recherche d'images pour "secheresse en somalie"

Christian Bailly
Tous droits réservés
21/09/2011


XY – YY – XX



L'amour s'accorde au féminin, au masculin,
 Féminin, féminin, dans des draps de satin.
Masculin, féminin, amours sans frontières.
Masculin, masculin, amours singulières.
François-André Vincent, Renaud et Armide
Tout au long de sa vie, il fait parler de lui.
Devant lui, on pleure, ou bien, on s'extasie.
Avec lui, on fait la fête, ou bien, on s'ennuie.
C'est même parfois le début des ennuis.
Image associée
Apollon et Hyacinthe, par Nicolas-René Jollain

Il n'a de lois, que celles des hommes,
Qui au gré, font et défont les normes.
Il n'a de règles que celles de l'amour
Que nous chantent les troubadours.

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Endymion peint par Girodet
Celui qui en a peur comme la peste, le fuit,

Se fait moine, expérimente le suprême oubli.
Celui qui l'aime, lui, de son vivant en use,
Autant que possible, parfois même en abuse.


Les trois grâces - Fragonard
Objet de crimes,
Objet de rimes,
Objet de contentements,
Objet de châtiments.

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Céphale et Procris - Fragonar
Il peut faire le bonheur
Autant que le malheur.
Il se donne, il se vend,
Il s'achète, il se prend.

"Au salon de la rue des Moulins" - Henri de Toulouse-Lautrec
Pour lui, on fait la guerre,
On remue ciel et terre,
On cède de guerre lasse,
On attend que çà passe.

Rubens : Les conséquences de la guerre
En secret, seul, à deux, ou à plusieurs,
Il se partage dans le noir ou à la lueur
D'une flamme qui vacille, dans un pré,
Sur la paille, dans une simple chambrée.

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Louis Jean-François Lagrenée (1724-1805), L'Amour et Psyché.
Pour lui, on tue, on meurt, on expie.
Par lui, on naît, pour lui, on aime, on vit
L'amour, la haine, l'espoir, le désespoir
Au fond d'un lit, un matin ou bien un soir.

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Tarquin et Lucretia 
Titien (Tiziano Vecellio)


Aux hommes autant qu'aux femmes, pourtant, il exige,
Nous impose à chacun ses désirs, jusqu'aux vertiges.
Avec ou sans amour, il n'a pas toujours de conscience
Pour nous chavirer, nous plonger dans l'inconscience.

Ferdinand Hodler – la Nuit


Pour lui, on se complexe, on se décomplexe,
Mais imaginez un monde sans lui, sans sexe,
Sans de ses désirs, la folie, la hardiesse
Ce monde serait d'une grande tristesse !


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Love - Ferdinand Hodler

Christian Bailly
Tous droits réservés
07/09/2011
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mercredi 26 avril 2017

Pour un 14 juillet citoyen




du net





Point d'idée saugrenue,
Mais la vérité toute nue !
Point d'idée préconçue,
Mais un beau point de vue !








du net








Pourquoi faire parler les armes ?
Sur les champs, assez de larmes !
Laissons défiler les nouvelles idées
Derrière le drapeau de la liberté.









Photo Christian Bailly




À ne point vouloir aller de l'avant,
À ne point voir les bouleversements,
Nous ignorons les changements,
Nous oublions tous nos talents.










Autour de nous, le monde change,
Aux armes, nul besoin de louanges.
Laissons s'exprimer les belles pensées
De paix, d'égalité, et de fraternité.










du net






Osons ce que d'autres démocraties
Nous montrent sans suprématie,
Comme nous avons su les engager
Par le passé, sur la route de la liberté.














Rendons au peuple, en ce jour de gloire,
Les champs pour qu'il porte l'espoir
D'un jour nouveau, les paroles de paix
Pour qu'il oublie de son histoire les faix.

du net


Laissons aux tyrans ces mascarades !
Laissons les champs aux camarades !
Point pour y voir les poings se lever,
Mais plutôt les mains les voir s'enlacer.

Photo Christian Bailly


Entre nous bien trop de remparts
Bien trop d'idéaux nous séparent,
Et font la part belle à nos affameurs.
Le temps est venu d'une seule clameur.

du net


Exprimons haut et fort nos valeurs,
Sur les pavés, foulons nos rancœurs,
Et qu'enfin se taisent les chars.
Que vivre en paix, soit un nouvel art.


Photo Christian Bailly
du net


Christian Bailly
Tous droits réservés
18/07/2011

lundi 24 avril 2017

Coquelicot, Joli coquelicot

Illustration: Photos Christian Bailly





Dans ta robe rouge sang

Ne pleure pas sur ton rang,

Si tu vis dans la fatalité,

Le temps d'une journée.


Dans les champs dorés,

Par ta périssable beauté,

Tu sais nous émouvoir

Dissiper nos désespoirs.



Ton éphémère destiné,

Des soldats sacrifiés

Un jour de printemps,

À la couleur du sang


Ta ferveur si fragile,

Ton élégance subtile,

Est la vive expression

De mes ardentes émotions



Chaque année, tu vis,

Puis sombres dans l'oubli.

Mais de ressusciter sans fin,

Tel est ton fortuné destin.


































Christian Bailly 
Tous droits réservés
06/2011