dimanche 23 juin 2019

La princesse de la nuit


Défit avec les mots suivants: chic,dieu, guêpe,or,fric

Elle attend dehors,
En strasse et plaqué or,
Bijoux de pacotille,
Et bas résille.
L’œil pas farouche,
Une blonde à la bouche,
Chignon chic
Elle est là pour le fric.

 Décolletés généreux,
Pour attirer l’œil licencieux,
Sous le sein un cœur bienveillant
Dans un corps complaisant,
Pour mâle en mal
D'amour vénal.
Taille de guêpe,
Poitrine sous crêpe,
Jupe courte sur jambes longues,
Offre un raccourcit aux mains hasardeuses…

Résultat de recherche d'images pour "peinture prostitution dans la rue"
Femme en chemise ou danseuse», d'André Derain.


-          Tu viens chéri ?
-          C’est combien ?
-          Pour toi, çà ne sera rien,
tu es beau comme un dieu.

Christian Bailly
Tous droits réservés
30/06/2016

samedi 15 juin 2019

Paris, je t'aime !




Paris ville de lumière,
Toi qui m'es si familière,
Fardée des éclats du printemps,
Tu ignores le temps
Qui chemine sous tes pas.



Tu resplendis comme une diva
Le monde entier te courtise.


Mais tu continues de vivre à ta guise.
Sur les murs, tu étales tes richesses,
Et tu affiches ta noblesse.
Le monde entier est ton amant.



La nuit, tu te pares de diamants,
Où scintille ton histoire
En rouge et en noir.
Gravée dans la pierre et le fer
Tes joies et tes enfers.












Dans ta robe de Liberté,
Tu n'es pas effarouchée,
Tu valses au son de l'accordéon
Pour tes hommes au Panthéon,
Sacrifiés pour ton empire.



















Dans tes rues, les souvenirs
Murmurent tes révolutions,
De ta plèbe, les circonvolutions,
Tes combats pour l'Égalité,
Et tes rêves de Fraternité.


La Seine, généreuse,
Mythique amoureuse,
Traverse ton voluptueux giron,
Dont elle est le fleuron.
Elle emporte dans ses flots,
Du passé, tes sanglots.


Elle transporte sur ses vedettes,
Tes charmes et tes paillettes,
Vers le monde qui s'émerveille
De tes passions sans pareil,
De ton éternelle beauté,
De ton esprit éclairé.




Sous tes pavés vibre ton histoire
Les rêves illusoires,
Des Parisiens toujours prêts
À préserver leurs intérêts,
À  défendre une bonne cause,
À  prendre fait et cause,
Pour une idée, une idéologie,
Un rêve, une philosophie
Qui font ta grandeur,
Ta splendeur.


Pourtant…
Ton ventre grouille de secrets,
De malheurs discrets.
Il dissimule mal la misère
Dont il est la tanière.
Elle dégorge la nuit sur les trottoirs
Où elle déverse son désespoir.



Ô Paris !
Toi qui attires, toi qui séduis
Reine de la nuit,
Que d'illusions perdues
Dans tes rues.


Ô Paris !
Par l'histoire encore blessée,
À nouveau, entre tes pavés,
Coule le sang glorieux des innocents
Pour un sacrifice indécent
La folie des hommes hante tes rues
Tes terrasses, des avenues
Pour y semer l'effroi
Pour  réfuter ce en quoi tu crois
Et qui fait de toi ce que tu es.
Liberté, égalité, Fraternité
Sont gravés sur tes pavés
Chaque lettre est dorée du sang
Illustre de tes partisans.

Ô Paris ! Je pleure…
Sur ton front illustre,
Les menaces de l'obscurantisme.
En ton cœur légendaire,
L'épée scélérate du fanatisme.
De ton âme généreuse,
Des cœurs impurs veulent taire l'humanisme











Ô Paris !
Champ de mars de notre histoire,
Tu es l'impérissable mémoire
De la République.
Ton indéniable fierté,
N'a d'égale que ta témérité
À défendre les convictions fondamentales
Et les valeurs congénitales
De notre nation et de son peuple.












Une fois de plus contre la tyrannie
Tes enfants tous réunis
Sous la bannière tricolore
Pour chanter haut et fort
Notre antique et terrible refrain
De La Marseillaise


Ô Paris !
Gisante ou fringante
Sombre ou chatoyante
Inébranlable ou terrifiante
Obscure ou rutilante
Coléreuse ou bienveillante
Effrontée ou élégante
Désobéissante
Impatiente
Ardente
Vaillante
Ô Paris !
Ô Paris ! Comme je t'aime !





Aux victimes des attentats
À ceux qui sont mort sur les pavés de Paris pour défendre la liberté, l’égalité et la fraternité



Texte et photos: Christian Bailly
Tous droits réservés
16/11/2015

Aux pères anonymes



À tous ceux qui ont déposé une graine dans un corps amoureux,
Dans un ventre généreux…
À tous ceux qui ont semé dans des terres inconnues, aux vents
De leur jeunesse insouciante…


À tous ceux que la honte, la peur du devoir à assumer, ont fait reculer
Dans les tranchées du silence.
À tous ceux qui ignorent la chance et les bonheurs de la paternité,
Et qui vivent leur solitude…

Résultat de recherche d'images pour "peinture jeunes amoureux"
Maria-Magnolia 

À tous ceux qui vivent dans le déni leur faute, un instant d’égarement,
Pour un plaisir irrépressible…
À tous ceux qui n’ont pas eu le courage de leurs actes par faiblesse,
Car l’homme peut être pitoyable…

Résultat de recherche d'images pour "peinture jeunes amoureux"
Bella et Marc Chagall

À tous ceux qui ont préféré la fuite, au combat de toute une vie
Pour construire un homme…
À tous ceux que la guerre à jeter dans des corps-à-corps vains
Pour oublier la mort qui rôde…

du net

À tous ceux qui ont semé dans des chairs violées et suppliciées
Leurs graines de violence…
À tous ceux qui ignorent ce qu’ils sont et qui ne le sauront jamais
Même si le silence est un enfer…

Aux repentis…
Aux graciés…
Aux oubliés…
Aux pères anonymes…
À mon Père, cet inconnu…
À tous, et aux fruits de leurs entrailles…
Je leur dédie, mon bonheur incommensurable d’être père.



Christian Bailly
Tous droits réservés
15/06/2019

mercredi 12 juin 2019

Chemin interdit



Je ne sais plus…
Je ne sais plus quand..
Je ne sais plus où, un jour…
J'ai pris un chemin interdit
Vers l'amour défendu.

 

Je ne sais pas comment…
Je ne sais pas pourquoi …
Ni pour quelle raison…
J’ai été amené à découvrir
Ce chemin de l'amour illicite.

 

Je suis né comme çà,
Je n'ai rien demandé,
Çà  m'est tombé dessus
Je suis né ainsi, pour vivre
Dans l'amour prohibé.


Moi, je n'ai pas de tabou,
Je refuse la censure,
Je refuse d'être exclu,
D’être traîné dans la boue,
Pour cause d’amour.


Je conteste votre sentence,
Je ne suis pas coupable,
Vous pouvez me condamner,
Je suis pour l'amour libéré
En amour, tout est permis.

 

Car mieux vaut aimer que de haïr…



Texte et photos: Christian Bailly
Tous droits réservés
24/03/2015

Petite fée





Dans ton regard azuré
Tes six petites années
Illuminent nos vies,
Nous font oublier la tyrannie
Du temps accompli.


Six petites années,
Un rayon ensoleillé
Dans tes boucles dorées,
Un joli miracle,
Un beau spectacle
Efface notre débâcle.

Résultat de recherche d'images pour "peinture petite fille et grand-père"
Grand-père - Pamela Parsons

Petite fée,
Ton petit cœur a apprivoisé
Nos crinières argentées,
Ton sourire a donné un sens
À notre existence.
De ton charme, tu la finances.

Résultat de recherche d'images pour "peinture petite fille"
La petite fille à l'arrosoir - Pierre-Auguste Renoir

Six petites années,
Un dé à coudre dans ta destinée
Qui ne fait que commencer,
Un bouquet de fleurs
Qui aimablement nous effleure
De sa juvénile splendeur.


Petite fée,
Au miracle de ta beauté,
Nous avons succombé,
Notre cœur est l'écrin
De notre amour serein,
Pour ton petit cœur souverain.

Résultat de recherche d'images pour "peinture petite fille"
Peinture de CARIN


À Anaïs, ma Petite-fille

Christian Bailly
Tous droits réservés
30/10/2014


samedi 1 juin 2019

Vieillesse




L'automne de notre vie est la saison de la sagesse
Aux couleurs du temps de nos souvenirs.
Ils nous consument, avant de nous réduire
En cendres, au bout du chemin de la vieillesse...



Image associée
Saint Matthieu et l'Ange, de Rembrandt 
Christian Bailly
Tous droits réservés
25/10/2014