Wassilij Grigorjewitsch Perow - Les enfants qui dorment |
Comment combler cette
absence
Qui me hante depuis
mon enfance ?
Dans mes insomnies,
je rêve de toi,
De toi, mon père, de
toi, mon roi.
Navire dans la tempête - Willem Van de Velde le Jeune |
Sans toi, j'étais un
bateau ivre,
Toute ma vie avec le
mal de vivre,
Sans port d'attache
ni capitaine,
Ma course après toi
était vaine.
Raymond Altes- Le mystère de la foule |
Où es-tu dans cette
mer humaine ?
Pourquoi mère
n'est-elle pas ta reine ?
N'aurais-je été
qu'une étoile filante
Dans ta destinée à
peine débutante ?
Les amoureux ou Idylle sur la Passerelle ou Soir d'automne Emile Friant |
Serais-je une erreur
de jeunesse,
De l'homme, le fruit
de sa bassesse ?
À toi, les
circonstances atténuantes,
Si tu me délivres de
cette attente.
Claude Monet -Le chêne Bodmer Forêt de Fontainebleau |
J'ai besoin de profondes
racines,
Pour vaincre mes
peurs assassines,
De voir de quel bois
tu es fait,
Pour comprendre de
quoi je suis fait.
Flahaut Louis - Paris Cafè de la Paix |
J'ai beau te chercher
dans la ville,
Je ne m'endors jamais
tranquille.
J'attends ton retour
dans le silence
De la nuit de mes
désespérances.
Jamais je ne
comblerais ce vide
Tu sais, même à l'âge
des rides,
Je continue sur mon
chemin, à errer,
Comme un chien perdu
sans collier.
Photo Christian Bailly (Traitement façon aquarelle) - Thyson |
Christian Bailly
Tous droits réservés
25/04/2012
Tes mots sont émouvants bravo Christian pour ce merveilleux partage Amitié
RépondreSupprimerMerci pour ton passage et ton commentaire Michel ! Bon weekend à toi
SupprimerAmitiés
Des mots qui me touchent , je voulais être parfaite pour plaire à mon père , très peu connu , je voulais qu'il me dise "je t'aime" ma fille ... Beaucoup d’émotion ..
RépondreSupprimerLa quête de beaucoup d'enfants que l'amour du père ! Mais par le passé, montrer ses sentiments, pour un homme, était preuve de faiblesse. Heureusement les choses changent aussi dans ce domaine. Merci pour ton passage, chère Florence.
SupprimerBonne journée à toi
Amitiés
Un touchant S.O.S qui n'aura hélàs pas de réponse...
RépondreSupprimerDe tout coeur avec toi !!!
Oui, tu as raison Morgane ... Ce serait peine perdue que d'espérer encore... La seule personne qui pourrait encore me révéler son identité, ma mère, se mure dans un silence inviolable. Je ne cache pas comme ça me fait mal ! Parfois, je me dis qu'elle a un cœur de pierre ou alors vraiment elle ne se rend pas compte du mal que ça me fait... Bonne fin de journée chère amie
Supprimercommentaire facebook
RépondreSupprimerVincent Doremus
Super..
.est ce pour cela que tu habites à SETE ... TON PORT D.ATTACHE .....
CE PERE VIENDRA T.IL PAR LA MER ......COMME UN MARIN REVIENT .....
· Répondre · 2 j
Christian Bailly
Vincent Doremus J'ai bien peur, Vincent, qu'à l'âge qu'il doit avoir, il n'ait plus le pied très marin... Aussi, je crois que c'est peine perdue que de l'attendre, en vérité ! 😉
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RépondreSupprimerMarie Chantal Ruel Maillard
Très beau poème. ..😓
· Répondre · 2 j
Christian Bailly
Marie Chantal Ruel Maillard Merci beaucoup Marie Chantal. Belle fin d'après midi. A bientôt
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RépondreSupprimerNickette Letrep
Thyson est ton chien, très belle photo aquarelle, superbe poème sur l'enfance sans racine👏👏👏
· Répondre · 2 j
Christian Bailly
Nickette Letrep Oui c'était mon chien, un bon compagnon ! Merci pour ton commentaire chère poétesse. Bonne soirée et à très beientôt
Rachida Ben
RépondreSupprimerTrès beau poème et tout aussi émouvant ...une blessure à vie difficile de cicatriser.
· Répondre · 1 j
Christian Bailly
Rachida Ben Merci Rachida... Pour tout dire, inguérissable, enfin, en ce qui me concerne ! Je me sens depuis toujours bancal, incomplet, avec un énorme trou dans mon histoire, un trou noir... Amicales pensées