jeudi 12 mai 2022

La tendresse



La tendresse,

C'est quand les plaisirs charnels

Laissent la place à la vérité intemporelle du sentiment qui unit les amants.

Lyne Le Grand - La tendresse


La tendresse,

C'est quand les feux de l'amour éteints,


Ils contemplent le temps qui passe, niché dans des bras rassurants.



La tendresse,

C'est quand l'orage des chairs passé,

Ils noient leurs regards dans des yeux ravis, bordés de reconnaissance.


Suzi Philippe - La tendresse


La tendresse,

C'est quand leurs âmes étourdies par le bonheur,

S'unissent pour partager un même dessein, sous les empyrées de l'amour.



La tendresse,

C'est quand leurs corps incendiés par les ivresses,

Agonisent l'un contre l'autre, dans le manteau silencieux de la nuit..



La tendresse,

C'est quand dans le murmure du silence,

Ils entendent tous leurs "je t'aime" sur leurs lèvres encore fiévreuses.


Felicia Butel - La tendresse



La tendresse,

C'est quand leurs pensées en béatitude,

Il n'attendent rien d'autre de la vie, que d'être terrassés par l'amour.



La tendresse,

C'est quand par un soupir satisfait

Ils remercient l'aimé pour ce bonheur partagé d'être l'un à l'autre.


Jocelyne Deschamps-Kus - Tendresse



La tendresse,

C'est quand le temps muet s'arrête

Pour leur dire qu'il n'existe rien d'autre de plus beau que cet instant.



La tendresse,

C'est quand le monde peut s'écrouler

Pour devenir le tombeau solennel de leur amour démesuré, pour l'éternité.

Geiry - Tendresse

Christian Bailly
Tous droits réservés
12/05/2022

dimanche 8 mai 2022

Printemps 2022


Il fleure bon pourtant ce printemps
Naissant sur les ruines de l'hiver.
La fauvette a beau chanter haut
Dans mon jardin tout en fleurs,
Me faire heureux de son retour
Annonciateur des beaux jours.
Son chant mélodieux anime ma cour,
Mais la joie n'y est pas, dans mon cœur.

La Seine au printemps - Claude Monnet


Ce matin, une rose m'a rendu visite
Dans mon jardin, une lueur d'espoir
Claironne l'avènement du renouveau,
Et pourtant mon âme est chagrine.
L'hirondelle vient de faire le printemps
Dans mon ciel, mais très très loin,
Sous d'autres cieux, plus sombres,
Elle ne viendra certainement pas…

du net


Comment pourrais-je me réjouir,
Quand la fureur d'un seul homme
"Défie" l'entendement et le monde,
Balaient des vies à peine écloses
Et jette sur les routes du désespoir
Femmes fragiles et enfants innocents,
Saccage le labeur de tout un peuple,
Piétine de ses bottes leur liberté,
Quand les bombes tapissent de ruines
Le sol à peine verdoyant de leur patrie.

L'exode - Edouard Lévêque dit Jean-Louis Boncoeur

Comment pourrais-je me réjouir,
De vivre mon bonheur d'être,
Alors que des amoureux égarés
Se cachent par peur de mourir,
Au lieu d'avoir à cacher leurs baisers.
Que des pères et leurs fils innocents
Se terrent sous la terre de leur patrie
Qui deviendra bientôt leur linceul.

les amants de René Magritte

Tel un funambule, jamais aguerri,
L'humanité fébrile, sur son fil d'argent
Tremble de connaître sa chute.
Déjà, les harpies survolent l'arène
À la recherche de ce qui restera.
Déjà, les hyènes surenchérissent,
Se gavent sur le dos des infortunés,
Et mettent en péril l'équilibre du monde. 
On dit: "Inflation" ! Je crie: "Spéculation" !

Le Douanier Rousseau - la Loi de la Jungle

Christian Bailly
Tous droits réservés
08/05/2022

mercredi 4 mai 2022

Festival




Printemps en fleurs,

Festival de couleurs,

Sous un doux rayon de soleil,

La nature, peu à peu, se réveille.

du net


Pour nous éblouir,

Nous faire sourire,

Par un matin évanescent,

Aux beaux jours naissants.



Mille et une couleurs,

Pour notre bonheur,

De revoir fleurs et bourgeons,

Font roucouler les pigeons.



du net



Merles enchanteurs,

Et piafs, tous en cœur,

Annoncent joyeusement le retour

Du temps espéré des amours.


du net


Jonquilles, narcisses,

Jacinthes s’épanouissent

Dans l’herbe tendre des prairies,

Où le poète s’abandonne à ses rêveries.





du net




Christian Bailly

Tous droits réservés

04/05/2019

 

Il nous restera ça !

du net


Quand nous serons trop vieux,
Très très loin, à cent lieues
Du jardin de notre jeunesse,
Aux portes de la vieillesse,
Avec la buée au fond des yeux,
Et le givre aux cheveux,
Il nous restera quoi ?

Quand nous serons tremblants,
Comme une feuille au vent,
Qui attend de se faire sabrer
Par les premières gelées,
Pour choir dans le silence
De la nuit et l'indifférence,
Il nous restera quoi ?

Quand nous serons hésitants,
Sur les pas de Virgile,
Vers notre divine comédie,
Où l'inéluctable incendie,
Attend nos âmes damnées,
Et nos amours blâmés,
Il nous restera quoi ?

Quand nos corps, en poussière,
Ne seront plus, de la vie, la matière,
Quand devant ce trou béant,
Devant les portes du néant,
L'infime trace de notre passage
Sera notre ultime outrage.
Il nous restera quoi ?

Quand de nous, il ne restera rien,
Rien de rien, ni le mal, ni le bien,
Quand nous serons oubliés,
Balayés par le temps passé,
Quand trop tard pour renâcler,
La boucle sera bouclée,
Il nous restera quoi ?

Il nous restera ça…
Il nous restera l'amour !
Notre amour… Pour l'éternité...


Christian Bailly - Tous droits réservés

Oh ! Hisse !

 

Oh ! Hisse ! Oh ! Hisse !

Hissons les voiles !
Que le don du vent
Souffle dans les voiles de l'humanité
L'espoir de paix et d'humanisme.
Qu'il nous emporte sur les terres promises
De la tolérance et du respect de chacun,
Là, où s'épanouiront les enfants du bonheur.



Sabordons colère, haine et violence
Filles de l'obscurantisme et de l'ignorance.
Vogue ! Vogue notre vaisseau
À travers l'éternité de l'univers.



À bord, ces guerres intestines
Ne font que compromettre ce voyage au long cours,
Quand il ne faudrait que concorde et sérénité
Pour vaincre les prochains défis, les prochaines tempêtes...




Vogue ! Vogue notre vaisseau vers son destin...
À nous de bien prendre en main
La barre et de garder le cap !
Joyeuses Pâques à vous tous

Texte et photos: Christian Bailly
Photos: Escale à Sète 2022
17/04/2022

lundi 2 mai 2022

1er Mai

 



Sur un brin fragile de vie,

Des perles de bonheur

Éclosent au grès dérances.

 

Trois, quatre, cinq, six, sept,

Autant de rêves que de cages

Immaculées et parfumées

Qui attendent de s'épanouir.

 

Dans le sous-bois confus

De nos pensées secrètes,

Fleurissent nos chimères,

 

Alors apprenons à rêver la vie,

Comme le poète évaporé,

Ou l'enfant délicat et innocent.

 

Quelques perles de bonheur

Sur un brin de vie...

 

Bon 1er Mai à vous tous...



Christian Bailly

Tous droits réservés

01/05/2022