mercredi 28 février 2024

Ombre et lumière...





Le matin au levant,

Le soir au couchant,


L'ombre et la lumière jouent avec les éléments,

Pour faire briller nos yeux d'enfant...




Ils ajoutent à notre monde un peu de ce mystère,

Qui nous faire oublier, de nos vies, les misères.



Dans l'ombre, se glisse toujours un rayon d'espoir,

Qui balaie nos amertumes et nos peurs du noir..




Entre ombre et lumière, comme un trait d'union,

La pénombre tergiverse avant de prendre sa décision,

Pour nous emporter vers la nuit qui nous ensommeille

Ou nous offrir du jour, l'éclat miraculeux du soleil.





Texte et photos Christian Bailly.

Tous droits réservés

Je certifie que ce poème n'a pas été écrit par une IA

28/02/2024

lundi 26 février 2024

Ténèbres




Il est trop tard, le bien a fini par lâcher prise,

Il a perdu définitivement l’inéquitable combat.

Du malin, il est véritablement sous l'emprise…

Notre monde gangréné arrive à son trépas !



Les hommes ont voulu jouer avec le feu,

Ils ont fait de notre monde un véritable enfer.

L'ombre du mal plane dans nos cieux,

Les rayons du soleil peinent à toucher terre.



Aux diables, aux fourbes et aux brigands

Veuves, orphelins, innocents sont leurs proies.

Ils se partagent les tout derniers survivants,

Dont ils font les nouveaux adeptes de leur foi.



Une foi, sans foi ni loi, qui nous ensauvage.

Bientôt, la terre ne sera plus qu'un désert.

Minos, Eaque et Rhadamanthes seront les pages

D'Hadès, de sa cour de corrompus et de pervers.



Aux âmes perdues, le prix de leur déchéance.

Notre paradis, notre Jardin d'Éden, volatilisé !

De notre inconséquence voici l'échéance !

Nous la devons à l'orgueil, la haine et la cupidité.



Sur notre terre brûlée, ne régneront que le malin,

Ses féroces disciples et ses va-t-en-guerre.

Pour renaître de ses cendres, se refaire un destin,

Notre monde devra avoir la patience des millénaires…


Christian Bailly
Tous droits réservés
26/03/2024

jeudi 22 février 2024

Venise


 

Venise… Tu agonises...




Soumise au supplice du monde moderne,

Même si, devant toi, tous se prosternent.

Derrière la magnificence des façades en souffrance,

Ton faste, décrépit par le temps, redoute l'échéance



Des mastodontes des mers, irrespectueux,

Te menacent chaque jour que Dieu veut.

Une multitude frivole et avide vient assister à ton agonie,

Ton peuple désabusé, peu à peu, te quitte ou se languit.




Sur tes murs rongés, je lis ta mélancolie,

La fin d'un monde qui au désastre présent se plie.

Où sont donc passés tous tes fastes glorieux d'antan

Tes fêtes réputées, tes bacchanales et tes rires insouciants ?


 


Derrière les masques, la liberté d’être,

Pour transgresser, sans se faire connaître.

Je crois entendre tes rires, tes cris de derrière les fresques,

Les soupirs, les gémissements de tes frivolités carnavalesques.


  




















Aujourd'hui, des arlequins de pacotille,

Prennent la pose pour des broutilles,

Les gondoles gracieuses nous font croire à la bonne aubaine,

Mais se vendent hors de prix comme des demi-mondaines.





Tu entends des amoureux, les serments,

Bercés par des barcarolles à trois temps.

Les gondoliers  sur les canaux devenus de vrais boulevards,

Se faufilent entre les vaporettos bondés et agités, avec art.


 

Devant un spritz ensoleillé, je t’admire,

Par ton atmosphère, je me laisse envahir.

Je m'émerveille de tes églises et de tes palais opulents

Et j'oublie de l'aqua-alta, les sombres avertissements.




J'erre sur tes ponts et dans tes ruelles,

À la recherche du passé et de ses rituels.

De te découvrir sous toutes tes facettes, je suis enchanté

Cependant, j’avoue être affligé de mon voyeurisme éhonté.



Pourtant...

Pourtant, il fallait que je te vois

Que je t'admire au moins une fois

Je me demande qui aura un jour pitié de toi...















Texte et photos Christian Bailly
Tous droits réservés
22/03/2024

lundi 19 février 2024

Sur le chemin…

  


Sur le chemin que nous allons parcourir,

Je n'ai à t'offrir qu'un cœur égratigné.

Le tien, par son amour, devra le panser

Et par sa tendresse, l'aider à guérir.

du Net 

 


Sur le chemin que nous allons partager,

Je n'ai à t'offrir que mon corps abîmé ;

Seules tes caresses expertes et avisées

Lui feront oublier le temps si vite passé.


GERVEX Henri - Etude de viel homme de dos

 

Sur le chemin que nous allons découvrir,

Tu trouveras aussi mon âme en lambeaux,

Fais-lui oublier la margelle du tombeau,

Avec toi, elle pourra, pour sûr, rebondir.

 

Sur le chemin que nous allons arpenter,

Je t'offre ce que je suis, au prix de l'argus.

Tu aurais pu trouver à ce coût, meilleur gus,

Mais pas avec autant d'amour à t'allouer.


du Net  


Sur le chemin où nous allons nous envoler,

Je sème, sous nos pas, des pétales de bonheur,

Dont nous serons, ensemble, les moissonneurs,

Pour le reste de notre existence partagée.


du Net 


Christian Bailly

Tous droits réservés

04/08/2010

 

Mimosa

 








Un rayon de soleil s'est posé dans ma maison,

Pour me faire oublier l'épisode cévenol,

En attendant du printemps les feux et les farandoles,

Les jours heureux et le temps des moissons...

J'ai eu envie de le partager avec vous, mes amis. Bon weekend !

Merci Stella et Christian

Amicales pensées

mercredi 14 février 2024

Fureur d'aimer


Par Hélène Sénéchal


Avant que l'hiver ne soit mon unique saison,

Avant que le gel ne durcisse à jamais mon cœur,

Avant que mon âme ne soit qu'une profonde rancœur,

Avant que je n'oublie à jamais ce qu'est un frisson, 

Je veux t'aimer…


du Moyen-Age

 

Avant que mon sourire ne devienne une ride,

Avant que mes yeux ne s'enferment dans leur écrin,

Avant que mon désir ne soit qu'une peau de chagrin,

Avant que mes mains fripées ne soient invalides, 

Je veux t'aimer…


Par Chantal Célestin

 


Avant d'être sourd à tes mots d'amour feutrés,

Avant d'oublier tes caresses et tes baisers torrides,

Avant de voir mes dernières ardeurs devenir frigides,

Avant d'avoir à désapprendre à t'aimer, 

Je veux t'aimer…


Les vierges - Gustav KLIMPT

 

Je veux t'aimer…

Comme aucun autre n'a su t'aimer

Je veux t'aimer…

Je veux t'aimer…

Comme si je devais… Mourir d'aimer 


Diabolik G - Liberté d'aimer

Christian Bailly 
Tousd roits réservés

dimanche 11 février 2024

Tarte aux pommes




J'ai le souvenir de ma Grand-mère,


Dans sa blouse et son tablier bleu,

Dans sa cuisine, elle savait faire,

Ce qui nous rendrait tous heureux,


Une délicieuse tarte aux pommes,

À sa façon, à elle, sans prétention,

Qui régalerait ses deux hommes.

Je la regardais faire avec attention.


Par poignées, dans un grand saladier,

Elle versait, sans peser, les ingrédients,

En un tour de main, avec efficacité,

Le tour était joué, miraculeusement.



Moi, pendant ce temps précieux,

J'épluchais les pommes du verger,

Puis, à bien les râper, j'étais minutieux,

Avant de les voir sur la pâte, étalées


Ma Mémé, s'appliquait à la décorer,

Avant de l'enfourner dans la cuisinière

À bois, elle ronronnait avec volupté,

Pour faire oublier la rudesse de l’hiver.


Bientôt, toute la cuisine embaumait,

Nous laissant imaginer la saveur

De ce dessert qui nous attendrait.

C'était déjà du bonheur, avant l'heure.


J'ai le souvenir de ma Grand-mère,

Dans sa blouse et son tablier bleu,

J'ai le souvenir de mon Grand-père,

Et ses yeux gourmands, parbleu !


Depuis, la relève, nous l’avons assurée,

Moi aussi, j’ai gardé mon tablier bleu.

À chaque fois, je ne suis pas sans penser

À eux deux, et à tous ces jours heureux.

 

Christian Bailly

Tous droits réservés

11/02/2024


Recette


Ingrédients

300 gr de farine

120 gr de beurre ramolli

1 paquet de levure

1 paquet de sucre vanillé

1 poignée de sucre cristallisé

1 pincée de sel

Un peu d'eau tiède

Un peu de maïzena 

6 grosses pommes acidulées


Dans un saladier

Verser la farine, la levure, le sucre vanillé, le sucre cristallisé, le sel

Mélangez.

Par-dessus couper fin en lamelles le beurre ramolli

Du bout des doigts mélanger l'ensemble

Puis sabler le mélange en le frottant entre les deux mains l'une sur l'autre...

Une fois fait, ajouter deux à trois cuillères à soupe d'eau tiède et mélanger le tout pour lier la pâte et faire une boule...

Décoller la pâte en saupoudrant de farine

Pétrir la pâte sur votre plan de travail légèrement fariné pour l'assouplir.

Laisser la reposer

Éplucher les pommes et les râper pas trop fin

Étaler votre pâte avec un rouleau à tarte

Beurrer le plat à tarte

Saupoudrer de farine

Jeter le surplus 

Placer la pâte dans le plat

Couper le surplus et faire une petite boule avec.

Donner quelques coups de fourchette dans le fond 

Saupoudrer très légèrement de maïzena, elle absorbera le jus que les pommes pourraient rendre.

Étaler les pommes râpées sur la pâte

Si elles paraissent juteuses, presser avec vos mains le râpé 

Pour la déco, étaler la boule de surplus de pâte en longueur pour faire les lanières de pâtes à l'aide d'un couteau.

Disposer sur la tarte

Saupoudrer de sucre cristallisé

Enfourner dans un four préchauffé à 180°C

Cuisson 30 à 35 minutes

Déguster