lundi 29 juillet 2019

Confession



Dans mon âme c'est la panique,
Je suis une erreur de fabrique !
J'ai un gros problème technique !
Oh ! Ce n'est rien de physique
Et encore moins anatomique !
Je ne pense pas biologique,
Encore moins, psychologique !
Je ne suis pas drogué, ni alcoolique,
Mais je n'ai rien d'angélique.
Je suis très loin d'être charismatique.
Certains, même, pourraient être allergiques
À ma personne plutôt atypique.


Dans mon âme, c'est la panique,
Je suis une erreur de fabrique !
J'ai un gros problème technique !
Ma situation n'est pas catholique,
Cet aveu vaudra bien des critiques,
Aura l'effet d'une bombe atomique,
D'un coup de tempête cyclonique.
Pas de quoi faire une affaire médiatique
Ou même des conflits diplomatiques.
Je ne vais pas vous le faire dans le lyrique,
Encore moins version mélodramatique.
Il faut enfin que je vous explique !

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Hind Lazaar

Dans mon âme c'est la panique,
Je suis une erreur de fabrique !
J'ai un gros problème technique !
Une révélation, à vous faire, très impudique !
Jusque-là, je vivais sous analgésique,
Aujourd'hui, je dis: au diable les barbituriques !
Ma vie était loin d'être idyllique,
Mais en voilà un moment historique !
Je dis: fi des étriqués, des fanatiques !
Enfin ! Ça n'a rien de catastrophique
De ne point être une figure schématique !
Et…Je n’en suis pas moins, pour cela, romantique!


Dans mon âme c'est la panique,
Je suis une erreur de fabrique !
J'ai un gros problème technique !
Je vous présente d'avance ma supplique,
Mais haut et fort, enfin, je revendique,
Le bonheur de vivre sans anesthésique,
De ne plus rester dans l'arrière-boutique,
De ne plus être un poète onirique,
Je me désintoxique !
Je vous dévoile ma personnalité fatidique,
Je suis un adepte des Amours phalliques !
Un homo … comme ils disent …

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Jean-Baptiste BOYER  - Exposition les agneaux perdus


Christian Bailly
Tous droits réservés


La belle et l'oiseau



Illustrations du net
(Défit poétique) 


Ô Ma gente Damoiselle,
Vos splendeurs donnent des ailes
A mon fébrile oisillon
Caché dans mon giron.

Mon cher Damoiseau,
Montrez-moi donc cet oiseau
Objet de votre fierté
Et de mon ardente curiosité.


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Ô ma gente Damoiselle,
Je ne saurais contrarier d'une pucelle
Pareilles injonctions
Et me fie à votre dévotion.

Mon cher Damoiseau,
J'ai sur ma personne, sans barreau,
Une fort belle cage dorée
Pour votre rossignol enchanté.


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Ö ma gente Damoiselle
Voyez, rien pour lui d'existentiel !
Admirez de vos mots le bénéfice,
Le voilà prêt au sacrifice. 

Mon cher Damoiseau,
Sortez-le d'entre vos fermes cuissots,
Que je voie si  son ramage
Se rapporte à son plumage.

Résultat de recherche d'images pour "PEINTURE MOYEN AGE AMOUREUX" 

Ô ma gente Damoiselle,
Préparez-vous à  évaluer son potentiel,
Vous ne trouverez aux environs
Pareil instrument aussi fécond.

Mon cher Damoiseau,
Je vous offre de moi le plus beau,
Le plus cher, un autel vierge
De toute perquisition d'un cierge.

Ô Ma belle, Ma gente Damoiselle,
Vous sauriez être la plus belle
De toutes les belles, qu'une fois nue.
D'entre toutes je vous ai reconnue

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Offrez-moi  Ma Mie votre beauté,
Vous ne serez point désenchantée.
Je ferais de vous Ma Gente Dame,
Pour cela je perdrais bien mon âme.

Prenez ! Prenez Mon Damoiseau !
J'attends de votre  bel oiseau
Qu'il visite mon fourreau avec ardeur,
Alors je ferais de vous, mon Seigneur.




Christian Bailly
Tous droits réservés
21/05/2013


La complainte des vieux amants



Le temps a volé leurs vies,
Toutes leurs belles années.
Elles se sont envolées,
Avec une désopilante légèreté.
Au fil de leur sablier,
Se sont fait oublier,
Au rythme primesautier,
Des saisons passées.

Les voilà tout dépouillés,
Leur jeunesse vampirisée.
Dame vieillesse inspirée,
Sur eux, a fait glisser
Son pinceau pour tacher
Leurs mains décharnées,
Leurs tempes, les grisonner.
Leur sang, l'ankyloser,
Bleuir leurs veines atrophiées.

Leurs lèvres blêmes et ridées
Sourient, mais tremblent, troublées
Au souvenir de leurs baisers.
Sur le banc, à se reposer,
Leurs corps fatigués
Sont là, à se ressasser
Leurs plaisirs partagés.
Pourtant rien n’a changé.


Par leur amour inspiré,
Leur désir toujours éveillé,
Ils revivent leurs tendres années
Où ils savaient s'impliquer
De savantes félicités,
Se faire voyager
Sur des rives inexploitées.

Sur tout ce passé,
Rien ne sert de pleurer.
Leurs jours sont comptés,
Mais ils osent espérer
Jusqu'au dernier,
N'avoir qu'à s'aimer.


Christian Bailly
Tous droits réservés




Libre cours




Comme le vent dans les blés,
Je laisse courir mes idées,
Dans ce recueil, sans fatuité.


Comme un cheval sauvage,
Avec parfois, au cœur, la rage,
Je ne veux point laisser apprivoiser
Mon indomptable liberté
D'exprimer mes plus folles idées,
Mes nobles émotions,
Ou mes inavouables inclinations.


Dans la vaste prairie de mes réflexions,
Je veux laisser courir ma plume,


Parfois avec amertume,
Mais toujours sans profonde rancune,
Sur la vie
Les hommes
L'amour, la haine,
Le désir, le plaisir,
La vie, la mort.


Je veux y épuiser mes rancœurs,
Y dévoiler mes peines de cœur,
Tordre le coup à mes regrets,
Faire parler le silence de mes pensées,
Me dévoiler,
Dénuder ma conscience,
De ma vie, découvrir le sens,
Laisser libre court à mes sentences,
Exprimer simplement
La bousculade de mes sentiments,
Dévoiler mon esprit dérangé,
De ne pouvoir au monde entier,
Crier mes quatre vérités.


Je n'espère pas la postérité
Par ce recueil profane,
Qui périra peut-être par les flammes.
Mais j'aurai au moins soulagé
En toute liberté,
Mon esprit de ces turpitudes,
Mes désirs de leurs servitudes,
Mon âme de sa solitude,
Mes amours singulières de leur silence,
Ma conscience, de mes offenses.


Je vous laisse maintenant…
Libre cours à vous de me rejoindre,
De vous retrouver au travers
D'un poème, d'une idée, d'un vers
Ou de m'oublier…
Je ne veux pas plus, ici, discourir
Et  vous laisse découvrir
Libre cours, recueil sans prétention
De mes impressions…… 
Très personnelles.


Texte et photos: Christian Bailly
Tous droits réservés