Tu abandonnes ton art primaire
Au milieu, nos immondices.
Tes sculptures surréalistes
Jonchent le sable
Foulé par la fureur des flots.
Au grès de tes envies,
De ta pérenne résilience,
Tu traces, ici et là, tes frontières.
Sans état d’âme…
Ici, tu burines comme une brute,
Là, tu ciselles comme une artiste,
Tu ronges ton frein,
Tu amoncelles nos hontes,
Là, tu façonnes à ta manière,
Hélios, lui, en silence,
Esquisse ombres et lumière
Sur tes œuvres oubliées.
Eole, fougueux, peaufine,
Avec persévérance,
Ce cadre mouvant et fragile.
Sur ces lieux, où sans cesse
Vous revenez à l’ouvrage,
Je lis, à livre ouvert, notre devenir.
Textes et photos(Sète) Christian Bailly
Tous droits réservés
08/01/2021