lundi 18 septembre 2023

A Freda


Chère Freda,


Aujourd'hui, le temps s'est arrêté sur une page de notre livre
Où j'ai retrouvé les souvenirs qu'ensemble nous avons pu vivre.
Mon cœur pleure sur ces instants de nos jours heureux,
Mon regard enjoué n'ira plus se baigner dans tes yeux bleus.

Nous avons su oublier, des générations, les frontières,
Nous avons passé outre, des langues, les barrières.
Tous deux, de la vieille Angleterre, vous aviez l'élégance.
Avec majesté, s'était posé sur toi, le poids de l'existence

Une sincère amitié, alors, était née malgré les années.
À chacune de nos rencontres, elle s'est renforcée.
Tu es devenue notre princesse du Yorkshire, notre Lady.
Tous ces moments partagés, pour nous, n'ont pas de prix.

Je n'ai pas oublié cette complicité qui était née entre nous,
À Pâques, lors de notre toute première rencontre chez vous.
Tous nos fous-rires au "Bay Horse", je m'en souviens encore,
Comme si c'était hier, dans mon cœur, ils valent de l'or.

Je nous revois, dans le canapé, côte à côte, à discuter,
À nous amuser de nos échanges en anglais, à plaisanter.
À dévoiler nos passés que nous n'avions pas pu partagés
À découvrir nos vies; j'en étais foncièrement honoré.

Que ne donnerais-je pas pour revivre toutes ces opportunités
Pour te dire la chance que nous avons eue de vous rencontrer
De vous avoir à jamais dans le grand livre de nos vies,
C'étaient nos destinées, n'est-ce pas ? C'était certainement écrit.

J'ai encore en mémoire ton parfum capiteux à souhait,
Parfois, il m'arrive de croiser une dame qui le porte.
Alors, c'est comme si j'étais tout près, à quelques pas de toi,
La foule l'emporte, mais le souvenir de toi se rappelle à moi.

Et dans ma tête, je me dis : Freda !

Bien sûr, j’aurais voulu être près de toi, une rose à la main,
Pour te saluer, te remercier d’avoir fait partie de mon destin.
Ma chère amie, mes amis… Sans vous, mon âme est chagrine,
Mon cœur est douloureux; mon amitié désormais orpheline.

Pour toi Freda cette poésie,
Ce bouquet de mes plus belles pensées… 
Avec tout mon amour

Christian 




Dear Freda



Today, time has stopped on a page of our book
Where I found the memories we lived together.
My heart cries over these moments of our happy days,
My cheerful gaze will no longer bathe in your blue eyes.

Together we knew how to forget generational boundaries,
We have overcome language barriers.
Both of you had the elegance of old England,
With majesty, the weight of existence had settled on you,

A sincere friendship was born, despite the years of difference.
Each time we met, it grew stronger.
You have become our Yorkshire princess, our Lady.
For us, all these shared moments are priceless.

I haven't forgotten the complicity that was born between us,
At Easter, when we met for the first time at your place.
I still remember all those laughs at the Bay Horse,
As if it were yesterday, in my heart, they're worth their weight in gold.

I remember us chatting on the sofa, side by side,
We were laughing about our exchanges in English and joking.
We revealed our pasts that we had not shared
We were discovering each other's lives. I was deeply honored.

What I wouldn't give to relive all these opportunities,
To tell you how lucky we were to have met you
To have you forever in the great book of our lives,
Those were our destinies, weren't they? It was certainly written.

I still remember your heady perfume,
Sometimes I come across a lady wearing it.
Then it is as if I am right next to you, just a few steps away,
The crowd takes her away, but the memory of you reminds me.

And in my head, I say to myself: Freda!

Of course, I'd like to be near you, with a rose in my hand,
To greet you and thank you for being part of my destiny.
My friend, my friends... Without you, my soul is sad,
My heart is painful; my friendship is now an orphan.

For you Freda this poetry,
This bouquet of my most beautiful thoughts.... 
With all my love

Christian

Texte et photo Christian Bailly
Tous droits réservés
18/09/2023


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