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L'ombre et la lumière se querellent les corps alanguis,
Déposent sur eux leurs raisons d'être pour les embellir.
Quand l'une sait dissimuler leurs désirs inassouvis,
L'autre dévoile les chairs passionnées prêtes à défaillir.
La tendresse de leurs caresses est un trait d'union,
Entre leurs âmes éprises et leurs corps amoureux.
Le temps patiente pour concrétiser de leur passion,
Leurs voluptueux ébats, leurs duels impétueux.
Et c’est ainsi...
Que du monde qui sans fin se querelle, ils oublient
Les dommageables desseins cachés dans l'ombre,
Leur univers compromis, qui, lentement, sombre.
Pour eux, pour un instant, n'existe que la lumière
De leur extase fulgurante, en un éclair, consumée,
Avant qu’elle ne terrasse leurs âmes passionnées.
Christian Bailly
Tous droits réservés
14/12/2024
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