Sous le crépuscule des aulnes argentés,
Caressant l'onde miroitante et radieuse,
Coule une rivière sereine et silencieuse,
À peine ridée par une brise enjouée.
Effleurée par les araignées d'eau,
Sur ce grand miroir aux reflets d'argent,
Libellules et demoiselles au vol hésitant,
Viennent se mirer, posées sur les roseaux.
L'azur, en percées bleutées, s'aventure,
Viens se baigner dans ses profondeurs.
Le soleil oublieux d'apaiser ses ardeurs,
Taille dans ses flots d'étincelantes ciselures.
Un héron cendré, pour un instant pétrifié,
Scrute, à l'affût de ses proies chatoyantes.
Sous le feuillage, une nuée turbulente,
Là, tout à son vague à l'âme, le poète
Contemple le temps indifférent, qui passe
Au fil de l'eau, tandis que sa plume rêvasse,
Texte et photos : Christian Bailly
Tous droits réservés
20/09/2016
Très jolie promenade poétique entre les herbes et l'azur merci mon ami des mots amitiés
RépondreSupprimerMerci Michel ! Je suis très touché par ton commentaire. Je te souhaite un excellent weekend et je te dis à bientôt.
SupprimerAvec mes plus belles amitiés