Tranquille, devant mon petit allongé,
Bien installé à la terrasse d'un café,
Je regarde notre jolie cité qui s'éveille,
Sous la brise câline et un beau soleil.
Les livreurs sont déjà à la manœuvre,
Les restaurateurs sont à pied d'œuvre,
Des odeurs de café-croissant voyagent,
Embaument dès le matin, le paysage.
Chacun s'escrime, avec soin, à préparer
Au mieux, de la Saint-Louis, les festivités.
Les touristes, eux, flânent dans les rues,
Pour avoir de ces festivités, un aperçu.
Sur les quais pavoisés du cadre royal,
Un zéphyr agite les couleurs nationales,
Les gradins attendent les spectateurs,
Avides de voir et de vivre cette ferveur.
Sur l'onde irisée, les barques, en silence,
Prennent sur elles, leur mal en patience,
Avant d'entrer fièrement dans la bataille,
Chargées de chevaliers de bonne taille.
Les touristes, peu au fait de cette agitation,
Observent l'ambiance et ses ambivalences,
D'un côté, l'aspect traditionnel des festivités,
De l'autre, leur tournure fêtarde et débridée.
De notre île, sachons préserver la singularité !
Cela, ne devrait-il pas devenir notre priorité
Plutôt que d'imiter de ses voisines les délires
Et ce surtourisme devenu difficile à contenir ?
En attendant d'y réfléchir avec sagesse,
Je m'impatiente de connaître les ivresses
De ces jeux qui font de Sète, la renommée
Et la gloire de ces valeureux chevaliers.
Je quitte la terrasse du café qui m'a hébergé
Le temps de ces réflexions que j'ai poétisées
Tout en me rappelant ce conseil avisé :
"L'abus d'alcool est dangereux pour la santé
Christian Bailly
Tous droits réservés
31/08/2025
Ghislaine Gibello
RépondreSupprimerMerci pour tous tes beaux poèmes Christian Bailly.
Amitiés poétiques.
Merci chère Ghislaine pour la constance de ton soutien. Je suis très touché.
SupprimerBon après-midi.
Amicales pensées