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Battistello Caracciolo, two youths with grape |
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Vanité, la mélancolie d’après Domenico Feti |
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Edvard Munch – Melancholy |
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Saint Sébastien - Javier Trelis Sempere |
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Alexander Alexeyevich Kiselev - Apollon et Hyacinthe |
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Battistello Caracciolo, two youths with grape |
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Vanité, la mélancolie d’après Domenico Feti |
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Edvard Munch – Melancholy |
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Saint Sébastien - Javier Trelis Sempere |
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Alexander Alexeyevich Kiselev - Apollon et Hyacinthe |
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Corps de feu - Michel Richard © 2024 Michel RICHARD Tous droits réservés https://www.michel-richard. |
Avant que l'hiver ne soit mon unique saison
Avant que le gel ne durcisse à jamais mon cœur
Avant que mon âme ne soit qu'une profonde rancœur
Avant que je n'oublie à jamais ce qu'est un frisson
Je veux t'aimer…
Avant que mon sourire ne devienne une ride
Avant que mes yeux ne s'enferment dans leur écrin
Avant que mon désir ne soit qu'une peau de chagrin
Avant que mes mains fripées ne soient invalides
Je veux t'aimer…
Avant d'être sourd à tes mots d'amour feutrés
Avant d'oublier tes caresses et tes baisers torrides
Avant de voir mes dernières ardeurs devenir frigides
Avant d'avoir à désapprendre à t'aimer
Je veux t'aimer…
Je veux t'aimer…
Comme aucun autre n'a su t'aimer
Je veux t'aimer…
Je veux t'aimer…
Comme si je devais… Mourir d'aimer
Et à ton corps, mettre le feu !
Christian Bailly
Tous droits réservés
14/02/2024
Rééditer
pour le 20/08/2025
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Petite Marie - Michel Richard © 2024 Michel RICHARD Tous droits réservés https://www.michel-richard. |
Elle use de ses avantages.
Elle sait, son charme fait mouche,
Elle est loin d'être farouche.
Patiente, elle attend dehors,
Habillée de strass et de plaqué or,
Des bijoux de pacotille,
Pour accompagner ses bas résilles.
Coiffure insolente mais chic,
Marie l'avoue, elle est là pour le fric.
Avec son décolleté avantageux,
Pour attirer les regards licencieux.
Elle a une taille de guêpe,
Sous son sein délicat drapés de crêpe,
Bat un cœur bienveillant,
Dans un corps généreux et complaisant,
L'enfant ne regardait
pas la mer,
Non, il observait simplement les oiseaux.
Les vagues étaient attachées à la terre,
Il ne rêvait pas de partir en bateau.
Non, lui, il rêvait de prendre son envol,
Pour aller chatouiller le ciel et les astres,
De ne plus jamais être cloué au sol.
Il rêvait de liberté, loin de ce désastre...
Il rêvait d'aller tout la haut fendre les nuages,
Pour toucher du doigt de l'azur la pureté,
Loin de ce monde et de ses orages,
Loin des hommes, de leurs brutalités.
Il irait là-bas, tout là-bas où pousse l'olivier.
Il couvrirait la terre de ses rameaux,
Pour le vacarme des canons, l'étouffer.
Alors, il reviendrait au bord de l'eau...
Pour regarder la mer...
Christian Bailly
Tous droits réservés
13/09/2025
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Alain Delmas https://www.facebook.com/alain.delmas.5095 |