Au
gré de mes pas,
Je
lis d'ans son âme,
À
ciel ouvert.
Sur
ses murs qui ont vécus.
L'humour
côtoie la réalité,
De
ce monde, la frivolité
Ou
le pince-sans-rire,
Le
meilleur ou le pire
Sans
trompette ni tambour
Dans
le silence tonitruant
Des
mots écrits sans gants.
L'optimisme
coudoie
La
consternation, l'amertume.
Ces
mots déposés sont l'écume
À
la bouche de notre société
Ils
nous disent le mal-être
Dans
lequel s'empêtrent
Les
hommes, leurs incertitudes
Mais
surtout leurs inquiétudes
Leurs
colères sourdes
Leur
misère trop lourde.
Parfois
ses mots caustiques
Ou
d'une ironie satirique
Égratignent
notre raison
Réveillent
ce que nous taisons.
Au
gré de mes pas,
Je
lis à ciel ouvert.
Tous
les états d'âme,
De
cette vieille Dame
Au
fil des jours qui passent
Avant
que le temps ne les efface.
Photo et texte Christian Bailly
Tous droits réservés
30/12/2022