lundi 27 novembre 2023
Sérénité
jeudi 16 novembre 2023
Trois p'tites notes
dimanche 12 novembre 2023
Le poète et la Patate cœur...
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Photo Christian Bailly |
Patate cœur...
En mémoire d'Agnès Varda...
Si la nature a le pouvoir faire des coeurs...
Pourquoi les hommes en ont-ils si peu
Et font la guerre ?
Se demande le poète en préparant sa popote
Et en découvrant sa patate en forme de cœur...
Il a beau la regarder,
Il ne trouve pas de réponse...
La patate reste silencieuse,
Comme pour lui dire
Qu'elle n'a rien à dire...
Hé oui...
Les hommes sont belliqueux depuis la nuit des temps
Le sont au présent...
Et le seront jusqu'à la fin des temps...
Même une patate sait ça !
C'est sans espoir...
Le poète se demandait aussi pourquoi elle avait cette forme en cœur, pour une patate, ce n'est pas commun ?
En la regardant, elle semblait lui répondre : "Hé bien, vois-tu, je n'ai rien demandé à personne et le plus fort, c'est que je n'ai pas choisi de devenir ce que je suis, mais après tout, je suis une patate, moi aussi...
C'est comme ça !
C'est comme toi ! Toi aussi, tu n'as rien demandé à personne et tu n'as pas choisi d'être qui tu es, et pourtant...
Pourtant, tu es un homme, toi aussi...
Hé oui, mon vieux, dame nature fait ce qu'elle veut de qui elle veut , quand elle veut, n'en déplaise à certains..."
Sur ce, le poète que je suis, épargna la patate,
Et se dit que peut-être la Paix et l'Amour y germeront un jour...
Délire de Christian Bailly
Tous droits réservés bien sûr
Et vive les patates !
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Du net |
Délire de Christian Bailly
Tous droits réservés bien sûr
Et vive les patates !
12/11/2023
jeudi 9 novembre 2023
Dans la nuit...
Seule, elle traversait la brume du soir.
Elle était partie sans un au revoir.
Elle marchait, sa valise à la main,
Dans laquelle elle emportait son destin.
Pouvait-il être plus noir que cette nuit ?
Non, elle avait connu le pire avec lui...
Les coups, les viols et les humiliations,
Ce qu'elle n'avait pas imaginé à leur union.
Après quelques mois de lune de miel,
De cet homme, elle avait connu le fiel.
Derrière ses baisers, couvaient ses orages,
Sous ses caresses, il cachait sa rage.
Bien sûr, il faisait l'amour comme un dieu,
Pour se faire pardonner ses moments odieux.
Mais après que restait-il de leur amour ?
Des blessures, des cicatrices pour toujours...
Seule, elle traversait la brume du soir.
Elle était partie le cœur plein d'espoir.
Elle marchait, sa valise à la main,
Dans laquelle attendait son nouveau destin.
Christian Bailly
Tous droits réservés
09/11/2023
mardi 7 novembre 2023
Invitation au voyage
Avec toi, je veux partir en voyage,
Aller, aller, bien au-delà des nuages,
Connaître de touts nouveaux rivages
Où la passion de l'amour fait rage.
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Nous deux dans le vent frais par Sand. |
Avec toi, découvrir de vierges contrées,
Sans frontières, où pour se rencontrer,
Il faut cheminer sur nos corps égratignés
Par les épines du désir, du plaisir d'aimer.
Avec toi, partir pour des terres lointaines,
Où je pourrais découvrir l'unique fontaine
Capable de guérir, de ma vie, les peines,
D'étancher ma soif de vaines fredaines.
Avec toi, construire une nouvelle nation,
Où l'amour gouvernera nos inclinations,
Où les lois fortes de notre imagination
Seront l'unique voie de notre déraison.
Avec toi, je veux bâtir sur cette terre anoblie
Une chaumière meublée de nos rêveries,
Cachée par nos nuits déchirées par nos cris,
Ouverte aux quatre vents de nos envies.
Avec toi, partir pour un éternel voyage,
Avec notre amour pour unique bagage.
Au-delà de notre mutuel apprentissage,
De nos cœurs à nos âmes, préparer l'amarrage.
Christian Bailly
Tous droits réservés
07/11/2023
mercredi 1 novembre 2023
Papier glacé
Que sont donc Papier glacé ces âmes du passé,
À jamais figées,
Sur le papier glacé ?
Pour elles, un moment suspendu d'éternité.
Que sont devenues ces âmes trépassées
Par l'histoire, oubliées ?
Sur le papier glacé ?
Un jour parmi tant d'autres de leur destinée.
Que sont donc devenus leurs corps fatigués,
Leurs mains usées,
Leurs cœurs brisés ?
À jamais six pieds sous terre, décomposés.
Ainsi vont nos destins, ainsi va le temps,
Que de notre passage,
De nous, ne reste qu'un visage,
Immortalisé à jamais, sur le papier glacé.
Dites-moi, combien de temps me reste-t-il
Pour les retrouver
Sur le papier glacé ?
Une heure, un jour, un mois, une année?
À vrai dire, peu m'importe quand,
Pourvu que la souffrance me soit évitée,
Je veux partir comme un oiseau à son envolé,
À l'aurore flamboyante d'une belle journée,
Là, je vous attendrai sur le papier glacé.
Christian Bailly - Tous droits réservés
Aimer c'est exister.
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Clement Legrand |