À
Didier
Didier André Hedieu
Face
au destin me voici sans arme,
Aujourd'hui, de mes larmes,
Je suis venu arroser la rose du poète.
Il ne me restait plus qu'à lui offrir cette quête,
Et seulement ma peine profonde de le voir fuir
Si vite son jardin où il reste quelques souvenirs,
Pour encore, sans lui, pouvoir en sourire.
Mais que peut en faire une rose esseulée,
Si ce n'est que d'en mourir après avoir agonisé ?
Alors j'ai préféré la cueillir, une fois venu le soir,
Pour la déposer sur le marbre de la mémoire.
Je n'ai rien oublié de notre première rencontre,
Je
ne pensais pas que le temps, sur ta montre,
Passerait
si vite, avec autant de précipitation.
Nous
parlions de poésie devenue notre passion.
De
nos familles, de nos projets, loin de penser
À
tout ce qui pourrait bien nous faucher.
C'est
ce souvenir-là que je veux garder
Celui
d'une belle mais trop brève amitié.
Le
rimailleur que je suis continue son chemin
Sachant
qu'il n'a pas d'autres choix que son destin.
Avec
mes plus belles amitiés
Et
mon bon souvenir.
Christian Bailly
21/07/2022
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