Sète. Le Cadre Royal
jeudi 26 octobre 2023
mercredi 25 octobre 2023
Loin…
Des touristes qui s'excitent.
Des paillotes endiablées,
Assis, sur la plage esseulée.
Je pense à toi…
Une multitude d'étoiles muettes scintillent dans les cieux
La lune, pâle, baigne la plage de son rayon blafard.
La nuit nous sépare, ce soir, je serai seul dans mon lit.
À laquelle je me prête en pensant à toi, à nous.
Le refrain lancinant des vagues berce mes pensées.
Je goûte cette solitude comme un cadeau précieux,
Elle, elle, ignore mes divagations de poète solitaire.
La conversation est à sens unique, elle impose sa voix
À mes insondables turpitudes, silencieuses et vaines.
Venue
d'ailleurs, de je ne sais où, et qui m'assaille,
Jusqu'à
ce que je reprenne ma plume et mon parchemin.
Mais les derniers mots qui me viennent et valent de l'or…
Sont
toujours mes "Je t'aime"…
Je
t'aime…
Je t'aime...
Christian Bailly
Tous droits réservés
02/08/2023
dimanche 22 octobre 2023
Quand…
![]() |
Ophelie par Sir John Everett Millais |
Quand le dernier poète aura disparu,
Quand
sa poésie se retrouvera à la rue,
Il
n'y aura plus de place en ce monde perdu
Pour
l'amour et la rose, de leurs trônes déchus.
![]() |
GHYVES - Amour impossible |
Quand
le dernier poète aura trépassé,
Que
l'intelligence artificielle se sera imposée,
Alors
la pensée du poète sera falsifiée,
La
poésie ne sera qu'une ombre déshéritée.
Huile sur toile de Jean Camille |
Quand
le dernier poète sera enterré,
Sa
poésie six pieds sous terre, sera oubliée,
Sa
muse orpheline sur sa tombe ira pleurer,
Une
fontaine de larmes de son cœur déchiré.
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Eugène Van Merlo - Toussaint |
Quand
le dernier poète aura succombé,
Que
reste-t-il en ce monde, de la vérité ?
Dans
leurs tombes, tous nos poètes sacrés
Pourront se
retourner, leur mémoire profanée.
![]() |
Portrait de Victor Hugo par Bonnat Léon |
Quand
le dernier poète aura disparu
Sa
créativité si chère se retrouvera à la rue,
De
l'amour le sacro-saint sera perdu,
L'âme
des hommes égarée sera à jamais déchue.
![]() |
Dante et Virgile aux Enfers par Eugène Delacroix |
Christian Bailly
Tous droits réservés
Ce poème n'a pas été écrit par une intelligence artificielle.
mardi 17 octobre 2023
Chaque jour…
Chaque jour qui se lève sur ce monde,
Je veux le vivre intensément avec toi,
Chaque nuit, je veux la rêver pour toi…
Du bout des doigts,
J'écrirai mes je t'aime,
Sur ta peau fiévreuse...
Pour toi, je m'enflammerai
Pour mieux te consommer...
Chaque jour qui se lève sur ce monde,
Je veux le vivre intensément avec toi,
Chaque nuit, je veux la rêver pour toi…
Du bout des lèvres,
Je te glisserai mes je t'aime,
Dans ton cou soyeux.
Tu frissonneras de plaisir,
Pour que je te réchauffe.
Chaque jour qui se lève sur ce monde,
Je veux le vivre intensément avec toi,
Chaque nuit, je veux la rêver pour toi…
Du méli-mélo de nos corps,
Nous ne ferons qu'un.
En une seule âme unie,
Pour deux cœurs à l'unisson.
Je serai toi, tu seras moi.
Chaque jour qui se lève sur ce monde,
Je veux le vivre intensément avec toi,
Chaque nuit, je veux la rêver pour toi…
Christian Bailly - Tous droits réservés -
samedi 14 octobre 2023
Complainte
Allongé sur le sable tiédi
Par le soleil d'automne,
Dans le silence de la plage
Abandonnée par les estivants,
Je goûte le vent de liberté
Qui souffle doucement sur mes épaules.
J'écoute la complainte des vagues,
Leurs
histoires d'horizons lointains.
Qui de sa rencontre avec un pouffre géant surgissant des abîmes comme
un fantôme venu des au-delàs marins…
Qui d'avoir vu dans la transparence de l'onde, la splendeur d'un monde qu'elles survolent sans jamais pouvoir l'admirer…
Qui d'avoir revêtu la riche tenue de soirée d'un ciel étoilé et baignée les rayons d'une pleine lune opalescente…
Qui d'avoir sauvé un marin pêcheur en péril, un jour de tempête, en le déposant, épuisé, sur des rivages accueillants…
Qui d'avoir entendu dans le lointain le tonnerre des hommes, rugissant bien plus fort que la pire des tempêtes
Qui d'avoir surpris des vaisseaux usines en train de se goinfrer des bienfaits de Mer nourricière, plus qu'il ne convient à sa faim...
Qui de s'être brisée contre le rivage d'un continent à la dérive, amalgame des monstruosités d'une industrie irrévérencieuse, cupide et écocide, prête à tout pour quelques dollars de plus…
Qui d'avoir croisé des géants brisant ses sœurs par centaines au cœur de l'océan, de leurs proues hostile, et sans pitié…
Qui d'avoir approché des montagnes flottantes habitées par un peuple inconscient des dommages collatéraux de son égoïsme…
Qui d'avoir été tranchée sans pitié par des bolides assourdissants, mugissant sur les flots bleus pour une montée d'adrénaline…
Qui d'avoir attendu des lunes et des lunes pour enfin rencontrer un poète assez fou pour écouter leurs chants devenus vains, leurs douleurs inaudibles, leurs espoirs chimériques…
J'écoute…
J'écoute…
J'écoute leurs lancinantes plaintes…
Sans trouver d'excuses aux hommes.
Que
pourrais-je leur dire,
Alors
qu'elles meurent à mes pieds…
Texte et photos: Christian Bailly
Tous droits réservés
14/10/2023
samedi 7 octobre 2023
L'émancipée
jeudi 5 octobre 2023
Éclats argentés
Éclat argenté d'un soleil automnal...
Nuages à la dérive dans l'azur...
Le ressac berce mes pensées..
Texte et photo Christian Bailly
Tous droits réservés
05/10/2023