Quand
les mots n'étaient plus qu'un asile
Pour me cacher, pour camoufler ma folie,
Je dissimulais cet amour singulier et interdit
Dans mes vers, l' "elle" travestissait l' "il"!
Ma honte, ce sentiment qui dérange,
Envahissait mon cœur en exil.
Ma honte, ce désir de mâle qui démange,
S'emparait de mon corps viril.
Ma honte, mon âme maudite et étrange,
Était prête à mettre un destin en péril.
C'était sans compter sur l'amour véritable,
Celui qui est à la source de douces folies,
Celui qui se désintéresse de tous les non-dits,
Dans mes vers, les preuves irréfutables
Ingrid Douchin |
Aux mots, mes maux,
Sur une page immaculée.
À mes maux, des mots,
Pour enfin endosser
Ce moi, qui préfère les "il", aux "elles",
Ce moi, qui ouvre enfin ses ailes,
Pour une toute nouvelle destinée !
du net |
Ma fierté, ce sentiment qui dérange,
M'a fait sortir de mon exil.
Ma fierté, ce désir qui me démange,
Épanouit mon corps indocile.
Ma fierté, mon âme déchue, la venge,
Prête à vivre ce destin qui se profile.
Alors…
Sur
ma page blanche,
J'ose divulguer le "il".
Ma plume franche,
Dévoile mes amours virils.
En mots, mon Bonheur,
Sur ces pages partagées,
Pour exprimer, pour expliquer,
L'universalité des lois du cœur,
L'universalisme
de l'amour.
Christian Bailly
Tous droits réservés
001/02/2016
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