Quand mon regard se pose
Sur ce que la nature veut m'offrir,
Les mots me viennent en prose,
Il me reste alors à les écrire.
Je la remercie pour sa générosité
Et je me dis la chance que j'ai.
Par l'émotion, je me laisse gagner;
Avec le monde, je fais la paix.
J'oublie des hommes, les querelles,
J'oublie de la terre, les colères,
J'oublie des politiques, les ficelles,
J'oublie tout ce qui a un goût amer,
Comme un enfant, je m'émerveille
De ce cadeau enrubanné d'espoir.
Un instant, je me mets en veille
Pour oublier, de la vie, l'illusoire...
Et je la contemple..
Christian Bailly
Tous droits réservés
01/02/2025
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