Vous avez beau dire, vous avez beau faire,
Vous ne pouvez rien contre mes colères.
Vos vies ne sont pour moi que des chimères.
Je vous le dis, croyez moi dur comme fer,
Je peux avoir le cœur dur comme la pierre.
Touchez à ma terre, je vous ferai des misères,
Faîtes moi des misères, je vous ferai la guerre,
De votre destinée, je peux en faire une galère.
De mon ventre, vous tirez vos besoins
alimentaires,
De mes fonds, vous prévoyez déjà de griffer la
chair,
Pour des terres rares devenues manne financière.
Vous avez grandi sur cette terre nourricière,
Grandi... Grandi... Sans jamais vous satisfaire.
Cupides, vous avez fait vos petites affaires,
Jusqu'à faire fondre les calottes glacières,
De votre univers vous avez fait une serre.
Vous aviez un paradis, vous en faites un enfer.
Bientôt pour vous, y vivre sera un calvaire.
Vous le savez pourtant, Il n'y a pas de mystère,
Depuis la nuit des temps, je suis votre
mère.
De votre bien-être, je suis la cheville ouvrière,
Mais si le besoin se fait sentir, je me ferais sorcière !
Alors, enfants de la terre, hâtez vous de bien
faire,
Avant qu'il ne soit trop tard pour revenir en
arrière...
Christian Bailly
Tous droits réservés
16/03/2025
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