Mes amis; ne croyez pas que j'ai perdu ma verve pendant les vacances, que nenni !! Elle est bien là, pour faire sa rentrée !
Monsieur Bayrou,
Les petits rois font souvent de médiocres
monarques.
M. Bayrou, de celui-là, vous êtes devenu le valet.
Ce n'est, bien sûr, pas du tout à votre honneur.
Vous osez ce qu'il n'avait pas encore osé,
En vous en prenant là où déjà le bât blesse,
Sans toucher évidemment à la race des seigneurs
Alors qu'ils continuent à engranger des richesses.
Vous vous en prenez à la classe laborieuse,
Pour combler les abysses de vos politiques désastreuses
Qui depuis des années, nous mènent au naufrage.
Vous êtes le domestique vénal de toute une classe
Obsédée par un veau d'or qu'ils laisseront pourtant
Aux portes de leurs tombeaux, l'heure venue.
Quel beau couple, vous faites avec Napoléon le
micron !
Sous couvert de vos fausses divergences,
Vous êtes copains comme cochons pour nous presser,
Pour aller nous voler même nos jours fériés,
Et plus est, celui qui fête les victimes et les héros
D'une guerre qui a laissé le monde exsangue,
Tandis que certains se remplissaient les poches.
Vous voulez nous voler également ce fameux lundi de
Pâques
Qui fait partie de notre histoire depuis 1801.
Une coutume instaurée par Constantin au IVe siècle !
Pour un catho comme vous, c'est fort de café, tout de
même !
Le pire, c'est que vous avez l'aval de l'Église catholique
de France,
Vous avez dû lui rendre bien des services pour qu'elle
couronne
Votre décision qui vient poignarder le monde du
tourisme
Et les possibilités de rencontres familiales,
En supprimant un week-end prolongé !
Athée, moi-même, je devrais applaudir,
Mais je trouve ce coup bien bas contre les travailleurs !
Quel beau couple, vous faites avec Napoléon le
micron !
Pour venir assécher les poches des retraités
Ceux, qui alors, travaillaient plus de quarante heures,
Par semaine, sur cinq à six jours d'affilée,
Pour enrichir les forces vives du capitalisme.
Votre race à la mémoire bien courte et sélective
Pour aujourd'hui oser les traiter de nantis
Et piocher irrespectueusement dans leurs retraites.
Je peux vous montrer mes feuilles de paye
Quand j'étais jeune, je n'étais pas plus fortuné
Que la jeunesse d'aujourd'hui accaparée par les réseaux
Qui servent à vos propagandes calomnieuses
Et à divisé le peuple pour mieux l'asservir.
J'ai toujours travaillé depuis mes 17 ans,
Je pense mériter la retraite que je perçois aujourd'hui.
Je ne pense pas l'avoir volée, M. Bayrou !!
Vous n'êtes sans doute pas sans ignorer
Que les anciens sont les forces vives des élections.
Je vous rassure, nous n'avons pas tous Alzheimer,
Nous saurons nous rappeler de votre "Coup de Jarnac".
Enfin, "je dis ça, je dis rien !"
Il serait temps Monsieur d'avoir et surtout d'oser
Une politique audacieuse qui prouve au peuple
Que la race des seigneurs n'est pas intouchable.
Après avoir traversé la France de long en large
J'ai trouvé de fort belles demeures aristocratiques
Qui ne demandent qu'à participer à l'effort national.
Vous devriez en faire au plus vite l'inventaire.
Certains de ces châtelains osent même l'impensable
Ne pas proposer de réduction aux chômeurs !
Comme quoi pour eux, il n'y a pas de petits bénéfices
Alors qu'ils multiplient leurs illustres biens
Comme des petits pains que le petit peuple n'a
plus.
Voilà une manne à laquelle vous devriez vous
intéresser,
Il y a, j'en suis certains, de quoi combler vos attentes.
Non content de le presser, de le sucer jusqu'à la moelle
Votre gouvernement est même prêt à empoisonner
Son Peuple en votant cette loi scélérate et homicidaire
Digne de la félonie de votre classe politique.
Hé bien, oui, vous avez raison, un pesticide de plus
ou de moins,
Dans la quantité qu'il ingurgite, c'est du pipi de
chat
Et puis ça fait plaisir à la FNSEA, dont vous êtes le
copain !
La preuve en est avec la nomination de son lobbyiste
Comme directeur de la porte-parole du gouvernement.
Il fallait le faire !!!
Aujourd'hui, dans notre pays qui veut se montrer en exemple
Quand on croit avancer, on recule en fait !
J'aurais bien d'autres choses à vous confier, M.
Bayrou
Mais excusez moi, j'ai peur de lasser mes lecteurs,
Aussi, je suis au regret d'en terminer là avec vous.
Vous n'entendez pas ce peuple qui gronde pourtant ?
Sous le soleil d'été, ce n'est que des gémissements,
Mais l'automne venu qu'en sera-t-il vraiment ?
À bon entendeur salut citoyen Bayrou !
Christian Bailly
Tous droits réservés
29/07/2025
Illustrations du net
C'est tellement vrai !
RépondreSupprimerMerci Christian.
Merci beaucoup d'apprécier ma prose Florence ! J'en suis très heureux ! J'espère que tu vas bien.
SupprimerAvec mes plus belles amitiés.
Babeth Degioanni
RépondreSupprimerJ'adorrre sa plume ,a ce Monsieur ,poète, que je connais que par Facebook, cette fois-ci la poésie est différente mais intéressante !!!
Merci beaucoup d'apprécier ce texte, Babeth. Il n'a rien de très poétique pour une fois, mais qui a le mérite de me permettre de partager mon "coup de gueule". Merci d'apprécier mes poésies également, ça me fait très plaisir. Peut-être aurons-nous le plaisir de faire connaissance un jour devant un café, à Sète, en tout bien tout honneur, bien sûr. Merci pour ce beau commentaire et de partager, un geste très encourageant pour moi. À bientôt ! Amicalement,
SupprimerPujol Francoise
RépondreSupprimerWaouh c'est génial. Quelle verve pour dire ses 4 vérités à ce fieffé leche-cul (désolée du gros mot) qu'est sieur bayrou, il sourit béatement lorsqu'il peut aligner quelques mots...
Félicitations sincères à toi et merci encore de décrire ce que des millions de personnes pensent sans pouvoir bien l'exprimer, j'en fais partie aussi.
Je partage allègrement
Christian Bailly
SupprimerMerci pour ton enthousiasme qui me touche particulièrement, Françoise ! Je vois que nous partageons les mêmes impressions, c'est rassurant dans un sens ! Comme tu vois, je me suis lâché, ça fait du bien ! Pour un peu, je ne pouvais plus m'arrêter... Allez ! Bonne soirée et encore merci d'apprécier et de partager.