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Du net |
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Palma le Vieux - Allégorie de l'amour - Vénus Mars et Cupidon |
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Palma le Vieux - Allégorie de l'amour - Vénus Mars et Cupidon |
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Vieille dame - du net |
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Femme reprisant un bas, Vincent Van Gogh |
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Edouard Vuillard - La raccommodeuse |
Je vous parle d'un temps que les moins de soixante ans
Ne peuvent pas connaître, je n'étais alors qu'un enfant.
Je vous parle d'un temps, où l'on usait jusqu'à la
corde,
Mais cette époque est bien révolue, je vous l'accorde…
Aux
premiers jours de cet été qui s'annonce incandescent,
La
chape de chaleur s'étale sur la ville, jours et nuits, sans répit.
La
mer, havre de fraîcheur revigorante, m'appelle au couchant,
Alors
que la nature fourbue, dans cette étuve, déjà, s'assoupit.
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du net |
Pieds
nus, je me délecte de la fraîcheur naissante du sable.
Il
oublie, avec la nuit qui tombe, les feux ardents du jour.
Puis,
je suis le bord de mer où s'étalent les vagues affables,
À
l'écoute de mes sempiternels états d'âmes de troubadour.
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du net |
Volontiers,
mes pas m'éloignent de l'incessant hourvari de la cité.
Une
fois à assez bonne distance, celle que préfèrent les poètes,
Je
m'allonge au pied de la dune où bruissent les herbes fanées,
À
l'écoute de l'immensité qui s'offre à ma petitesse avérée.
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La Nuit étoilée - Vincent Van Gogh |
De
cette multitude silencieuse, je puise la force d'être ce que je suis,
Une
poussière d'étoiles, mais pourtant immensément complexe.
Je
me questionne, face à cet infini qui interroge mon esprit,
Sur
ma raison d'être dans cet univers qui me laisse perplexe.
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Guy Le Coz |
Mes
yeux dans les profondeurs de la nuit qui doucement s'étire
Tentent
d'élucider ce que les hommes s'affairent à découvrir.
De
découvertes en découvertes, ils présument un jour le tenir.
Mais
le grand mystère de la création, lui, s'évertue à les fuir...
Vers
l'infini...
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Un festin pour le mystère de la création |
Alors
que je plonge mon regard de petit homme dans l'immensité
De
cette nuit d'été, mon esprit s'enthousiasme de ma réalité.
Une
infime flamme de vie qui vacille dans cet univers démesuré,
Un
monde de l'infini petit venu de l'infini cosmique démesuré.
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Chantel Desmoulins |
Christian Bailly
Tous droits réservés
29/06/2025
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Harmonie sensuelle - du net |
Ô Mon Bel-Ami…
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Amelia13 - Amoureuse |
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Picasso |
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Alba Rando Art - Les amoureux |
Christian Bailly
Tous droits réservés
24/02/2016
The World à Sète...
Ce que ça m'inspire...
Le Monde est fou
Alors que certains ne savent pas quoi faire pour dépenser leur argent d'autres crèvent la bouche ouverte ou sous les bombes, voire les deux.
Alors qu'on nous ressasse avec notre bilan carbone à longueur de temps, d'autres grillent la planète sans culpabiliser.
Alors que certains n'ont pas de toit, que la crise du logement sévit pratiquement dans le monde entier, on continue à construire ces monstres des mers pour promener un monde stérile et égoïste.
Le monde est devenu fou !
Il n'est plus à une contradiction près.
Il fait tout et son contraire, pourvu que les "nantis", qui se prennent pour des "élus", continuent à vivre et à griller la chandelle par les deux bouts...
Un jour viendra où il nous faudra bien payer la facture... Et devinez qui devra en assumer les conséquences... Qui sera en première ligne quand d'autres continueront à vivre dans leurs palais battis à la sueur des miséreux ?
Je vous le dis, le monde est fou !
https://en.m.wikipedia.org/wiki/MS_The_World?fbclid=IwY2xjawLDhoJleHRuA2FlbQIxMQABHmq9ctolzOUWaP6mYR1Q39ya5zPeDqdMqwgpPeT4I3tpw4Lcm0mAc-a92SYO_aem_OeIWOV-x0iF7DIwQ7qu1sA
Christian Bailly
21/06/2025
Parfois,
Il
me prend l'envie de vouloir plonger
Dans
tes flots obscurs et agités,
Pour
me laisser emporter,
M'abandonner.
Dans
tes abysses, sombrer,
Pour
m'oublier,
Être
oublié,
Oublier
ce monde qui ne me fait plus rêver,
Cette
terre que les hommes ont condamnée,
Pour
oublier la haine, la violence, les incivilités,
Les
guerres, depuis trop longtemps, déclarées,
Et
celles qui couvent encore, prêtes à éclater.
Parfois,
Je
veux sombrer dans tes flots obscurs et agités,
Lesté
par le poids de mes péchés,
Pour
lesquels je n'ai aucun regret à formuler,
Leur
offrir sans réticence mon âme damnée,
Que
ses errances ont épuisée,
Et
mon corps de dépravé,
Usé
par ses dérives avérées.
Je
veux abdiquer,
Aux
ivresses des profondeurs, ne pas résister,
Et
aux chants de sirènes, succomber,
Pour
qu'elles me fassent oublier
Ma
pitoyable réalité
D'homme.
Et puis non !
Je veux me baigner dans tes flots irisés et apaisés,
Pour y trouver la paix de mon âme fragilisée,
Par
la vie et ses déconvenues répétées.
Je veux, par tes gerbes perlées de soleil, être ondoyé,
Épuré
de mes fautes et de ma médiocrité,
Purifié
de mes chimères emportées et noyées,
Pour
renaître et de mes démons être libéré,
Par
toi, je veux être épargné et sauvé,
Pour
exister,
Aimer
et être aimé...
Texte et photos Christian Bailly
Tous droit réservés
13/06/2025