Alors que la brise m'enveloppe de tendresse,
Dans la tiédeur de cet après-midi automnale,
Mon âme, elle, oublie mon enveloppe charnelle,
Pour s'envoler, larguer les amarres, prendre le large.
Elle effleure, de son aile, les flots à peine agités,
Poussée par un vent irrésistible de liberté.
C'est là, dans cet infini, où tout a commencé,
Qu'elle veut oublier la réalité des hommes,
Pour retrouver l'innocence de la création,
Loin des fracas et des mouvances haineuses.
Voler…
Oui, voler…
Voler...
Jusqu'à se laisser aveugler par un couchant,
Aux fééries chatoyantes et apocalyptiques.
Là, sur le sable, ne restera qu'une chair inerte,
Que la terre aura vite oubliée...
Photo et texte: Christian Bailly
Tous droits réservés
25/09/2022
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire