Timothé, tu m'a découpé avec ton p'tit cœur,
Une page encore blanche de ta vie d'enfant.
En échange, de me lire, tu attends, le bonheur,
Rien que pour toi, un poème écrit au présent,
Pour te dire, sans ambages, mon affection.
Des mots que tu pourras lire quand je serai loin,
Pour trouver ensemble des chemins d'évasion.
Ce sera un peu comme se tenir par la main,
Sans se toucher, seulement par la pensée,
Ce sera pour nous, comme un rendez-vous,
Dans un monde parallèle, fait pour rêver,
Loin de cet univers où règnent des fous.
Nous en ferons un jardin extraordinaire,
Où tu deviendras le prince de mes poésies
Où je te ferai découvrir Verlaine et Baudelaire
Où tous les poètes du monde seront nos amis
Christian Bailly
Tous droits réservés
03/11/2023
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