lundi 30 septembre 2024

Ô. Sète !





 Ô. Sète !

On ne se lasse pas de te regarder...

On ne se lasse pas de t'admirer...

On ne se lasse pas de te photographier...


 


Pour parler de toi, il y a le pinceau,

Plus moderne, l’appareil photo,

Plus classique, la saveur des mots.


 


Un rayon de soleil, tu t’éveilles,

Plein soleil, tu nous émerveilles,

Jusqu’au coucher de soleil…


 


La nuit, tu scintilles, tel un diamant,

Tu effleures les astres, au firmament,

Et attends le prochain soleil levant...


 


Ô. Sète !

On ne se lasse pas d’y venir,

D’y revenir…

Et d’y vivre…



C’est sur tes rivages,

Baignés de ta lumière,

Que j’aimerais mourir…

Mais rien ne presse !



 

Texte et photos : Christian Bailly

Tous droits réservés 

30/09/2024

mercredi 25 septembre 2024

Mes larmes de bonheur



Quand j'entends tous ces doux mots d'amour,

Quand de tes sentiments, tu brises le silence,

Quand j'entends de ton cœur, les exigences,

Quand tu me berces de paroles sans détour,

Il me vient des larmes de bonheur au cœur !


Le Baiser - Gustav Klimt

Quand tu me parles d'avenir et que j'en suis,

Quand tu me dis nous et que tu occultes je,

Quand tu me fais oublier mes jours ombrageux,

Quand tu me perces de ton regard alangui,

Il me vient des larmes de bonheur au cœur!


Helenka

Quand je lis sur tes lèvres les discours attendus,

Quand j'écoute ton sein affolé, exacerbé par le désir,

Quand je respire ton corps parfumé de ton plaisir,

Quand je vois dans tes yeux ton bonheur répandu,

Il me vient des larmes de bonheur au cœur !



Gustav Klimt

Quand tu souffles l'amour pour sécher mes larmes,

Quand tu me caresses de l'espoir de vivre le bonheur,

Quand tu me laisses entrevoir de ton feu les ardeurs,

Quand tu me fais brandir, haut et fort, mes armes,

Il me vient des larmes de bonheur au cœur !



Femme nue allongée sur le ventre - Gustave Klimt

Quand de mon futur, tu prends sans hésiter le pas,

Quand pour mes combats, tu m'abreuves de courage,

Quand tu verses une larme de ton amour, en gage,

Quand de ma vie, tu prends les rênes et guides mes pas,

Il me vient des larmes de bonheur au cœur !


Gustav Klimt -Larmes d'or

Dans le secret de mon cœur, je t'ai attendu toute ma vie…

Dans le secret de mon âme, je t'ai tant espéré…

Dans le secret de mon corps, je t'ai tant désiré…

Qu'aujourd'hui, tu es là ; je suis tien à la mort, à la vie !

Il me vient des larmes de bonheur au cœur !



Shiva Shakti


Christian Bailly
Tous droits réservés

dimanche 22 septembre 2024

Offrandes

 


Hercule - Château de Vaux le Vicomte


Je n'ai que moi à t'offrir, 

  Alors si le cœur t'en dit,

Viens, viens me cueillir,

Le mien, pour toi, fleurit.



Nourri de ta réalité,

Bercé de ton Amour,

Arrosé de tes baisers.

Vers toi, il accourt,


Hercule - Château de Vaux le Vicomte





Au travers des prairies,

Au-dessus des mers,

Par-delà mes rêveries,

Pour retrouver ta terre.



Enfouir ses racines,

Au fond de ton corps,

Satisfaire sa famine,

Pour enfin éclore,



Hercule - Château de Vaux le Vicomte


D'une fleur sauvage,

Qui se laisse conquérir,

Par les beaux suffrages,

De qui sait la faire languir.



Je n'ai que moi à t'offrir,

Le parfum de mon âme,

Que tu peux cueillir

Avant qu'elle ne se fane,



Hercule - Château de Vaux le Vicomte


Comme une rose écarlate,

Par un beau matin,

Dans la main indélicate,

D'un funeste destin.



Je n'ai que moi à t'offrir,

Aux modestes présents,

Aux lendemains au devenir

De tes nobles sentiments.





Texte et photos Christian Bailly
Tous droits réservés
13/07/2010

jeudi 19 septembre 2024

Si je te dis…

Du net - IA


Si je te dis…

Qu'il ne te reste que mon présent à cueillir pour en jouir,

Tout ce qu'ici, je t'écris, c'est ce qui nous attend,

Même s'il nous reste encore quelques beaux printemps

Pour nous abreuver de nos baisers, exaucer nos plaisirs.

Crois-tu que tu puisses encore m'aimer ?



OakMeetsWalnut




Si je te dis…

Qu'il ne me reste plus qu'à vieillir, à lentement décrépir,

À collectionner infailliblement les cicatrices de la vie,

Qu'un jour, je ne saurai plus qui tu seras, qui je serai, aussi,

Que du monde, tel qu'il est, je ne saurai plus m'éblouir.

Crois-tu que tu puisses encore m'aimer ?


All these little secrets by My head cinema

Si je te dis…

Qu'il ne me reste rien de ma prime jeunesse à t'offrir,

Bientôt, j'oublierai hier, je ne croirai plus à demain,

Je compterai les années simplement sur mes mains,

Je sentirai mes forces abdiquer, mes jambes fléchir.

Crois-tu que tu puisses encore m'aimer ?


Vectonessa

Si je te dis…

Qu'il ne me reste plus qu'à vivre avec le projet de te chérir,

Un jour, je lirai dans tes silences, les secrets de ton âme,

Ce que tu sauras de mon destin, dans le cristal de tes larmes,

Tout ce qui ne fera plus, de demain, notre mutuel devenir.

Crois-tu que tu puisses encore m'aimer ?

Du net - IA


Si, à mes cotés, à cette inévitable expérience à venir,

Tu es déterminé, alors il me reste un espoir

Qui fortifie mon amour, celui de croire…

À Notre Avenir…


Du net - IA


Christian Bailly
 
Tous droits réservés

12/01/2011

mercredi 18 septembre 2024

Fin d’été

 




Dans l'air, il flotte comme un air de rentrée,

Comme un refrain nostalgique d'une fin d'été.

Les vagues indolentes, sur la plage désertée,

S'échouent, dans l’indifférence des retraités.





Les parasols dispersés, d'un soleil nonchalant,

Protègent un peuple bien moins effervescent,

Venu seulement apprécier le temps qui passe,

Et les emmène peu à peu vers leur fatale impasse.



Le sable tiède réchauffe leurs vieilles carcasses,

L’été a fait son temps, pour lui, c'est l'impasse.

Il s’efface, pour être emporté, sans sourciller,

Par le jusant, vers d'autres sphères, où il est appelé.



L'automne effleure les dunes jaunies par l'été,

À leurs pieds, les dépouilles d'une nature outragée

Gisent là où la rage du dernier hiver les a déposées.

Aux outrages du temps, leur devenir est confié,






Comme pour tout un chacun sur cette terre…

Comme pour tout ce qui compose l’univers…

Il en est ainsi depuis la longue nuit des temps,

Que tout naît, vit, vieillit et meurt en son temps…



Dans l'air, il flotte comme un air de rentrée,

Comme un refrain nostalgique d'une fin d'été.

Les vagues indolentes, sur la plage désertée,

S'échouent, pour inlassablement recommencer.




Photos et texte Christian Bailly
Tous droits réservés
18/09/2024
Sète

 


jeudi 12 septembre 2024

Effondrement

 Illustrations: Photos de Christian Bailly 

    Le Grand-Village-Plage, Île d'Oléron, Charente Maritime



Telle une ombre figée, surgie des abysses,

Momifiée par les fils du temps passé,

Enracinée dans le sable de la plage transfigurée

Par les tempêtes assassines et destructrices,



Le spectre de l'effondrement(1) nous défie.

Il prend sa revanche sur les hommes effrontés,

Les pieds ancrés et le corps arc-bouté, 

Il ne veut rien céder du terrain conquis.




À ses pieds, gisent les cadavres d'une nature

Que les hommes ont trop longtemps bafouée.

C'est le prix à payer pourtant, de les voir brisés,

Pour qu’ils comprennent leur insolente dictature




Il faut mordre le sable, attaquer les falaises,

Reprendre d'un côté ce qu’ils ont pris de l'autre.

Il n'est plus du tout temps pour qu'ils se vautrent !

Il n'est plus temps de les voir prendre leur aise !




Des sables mouvants, sous le vent funeste,

Surgissent tels les vers des sables de Dune(2),

Les restes d'une nature qui connut l'infortune,

Néanmoins, n'y voyez pas la vengeance céleste.




Ignorant les signaux, par la nature, envoyés,

Les hommes, obstinés, continuent à la défier, 

Et poursuivent leur pillage sans s'offusquer,

Même si le spectre de l'effondrement est arrivé…

 


Il vient, des terres outragées, semer le vent,

Afin que les hommes récoltent la tempête…

Pour eux, il n’est plus temps d’en faire à leur tête

Ni de mettre la tête dans le sable, il est mouvant…




Momifiée par les fils du temps passé,

Des abysses, telle une ombre figée, il surgit.

Le spectre de l'effondrement nous défie.

Il prend sa revanche sur les hommes effrontés…



 Derrière lui, il traîne son lot de calamités,

À la rose des vents, il confie le soin d’éparpiller

Par le monde, de son courroux, la triste réalité.

Chaque jour qui passe est là pour témoigner…

 

Le Grand effondrement est amorcé ! 

  

(1)   Aujourd’hui, « Le Grand Effondrement » désigne des prédictions de déclin imminent du monde industriel contemporain.

Ces conceptions décrivent un risque systémique de catastrophes planétaires provoqué directement par son mode de fonctionnement.

L’effondrement est « le processus à l’issue duquel les besoins de base ne sont plus fournis à une majorité de la population par des services encadrés par la loi ».

L’étude de l’effondrement de notre civilisation thermo-industrielle s’appelle la collapsologie

(2)   Référence au film Dune



















Texte et photos Christian Bailly

Tous droits réservés

12/09/2024