lundi 9 octobre 2017

Comme le temps passe vite...


À Anaïs, à Manon, à Timothé.

 

Aussi loin de mes yeux que vous soyez, mon cœur
De grand-père s’affole de vous savoir grandir si vite
Alors que ma vie tout doucement déjà s’effrite.
Vous êtes le jardin où je viens oublier mes peurs.

 

Pour vous, je voudrais être marchand de bonheur,
Pour le semer sur votre chemin, en pétale de rose.
À nous tous ici, le temps, sa loi, il nous l’impose,
À vous, il vous promet un printemps tout en fleurs.


En ce jour, pour vous, je me fais marchand d’espoirs
Que j’accroche pour la vie sur vos boucles dorées.
Pour vous, je me fais poète enchanteur pour inspirer
Vos destinées et dériver de vos chemins les déboires

 

Sur votre route, alors que vous êtes encore hauts comme trois pommes,
Je sème au gré du vent de mes pensées, petits cailloux blancs
Et graines d’amour, afin que toujours, vous trouviez le chemin du banc
Où je serais, féal, à vous attendre, pour guider vos pas de femme et d’homme.


Là…
Je vous apprendrai la poésie de la vie, pour oublier ses déboires,
Je vous enseignerai le courage pour vaincre tous ses défis,
Je vous transmettrai la rage de vivre malgré les soucis,
Et la fureur d’aimer selon les lois dictées par votre cœur.


Du haut de votre jeunesse, je sais, ces mots seront du latin,
Mais j’espère déjà le temps où vous découvrirez mes promesses
Qu’en ce jour solennel, je vous fais, mon cœur comblé d’allégresse.
Croquez le gâteau à pleine dent, et fait de votre vie un festin !



Pour vous trois, un déluge de Baisers de votre Papy





Christian Bailly
Tous droits réservés
Poème du 07/10/2013 revisité le 07/10/2017


2 commentaires:

  1. Magnifique et émouvante déclaration !!!!

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    1. Merci beaucoup Florence pour tes mots encourageants !
      Belle fin de soirée et à bientôt
      Amicalement

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