lundi 16 octobre 2017

Trente-six

Illustrations : Archives sur le net





Sur un air de musette,
Ils faisaient la fête,
Sans perdre la tête,
Pour un combat honnête.


















Pour un monde meilleur,
Des chances de bonheurs,
Sur les lieux de labeurs,
Pour défendre leurs valeurs.















Ils occupaient la place,
Voyaient la réalité en face,
Le poing levé et pugnace,
Les patrons en disgrâce.






 


Sur un air d’accordéon,
Au milieu des flonflons,
Un relent de révolution,
Pour vaincre avec passion.












Contre le capitalisme,
Un nouvel idéalisme,
Un novateur réalisme,
Dans la société, un séisme.















Enfin pour les salariés,
Droit aux congés payés,
Élection de délégués,
Horaires diminués.















Sur un air populaire,
Un espoir libertaire,
Pour tous ces prolétaires,
Un sacrifice salutaire.












Sur un air de musette,
Ils ont fait la fête,
Sans perdre la tête,
Fêté une lutte honnête.








Aujourd'hui…









Où sont nos combats ?
Sans sourciller, pas à pas
Les travailleurs, les ouvriers
Perdent ce que 36 a su gagner.

















Christian Bailly
Tous droits réservés
06/11/2013


2 commentaires:

  1. il est grand temps de retrouver le calme qui apporte le respect, la conscience de ce qu'on fait ou ne fait pas, le vrai contact qui est une ouverture au dialogue

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    1. Je pense que le dialogue n'est pas vraiment possible entre le monde de l'argent et la rue... Ils vivent dans leurs tours dorées et son loin de nos préoccupations... Aujourd'hui, pour eux, seul le profit compte... Ils n'entendent pas ou ne veulent pas entendre les messages envoyés par le peuple qui souffre au travail pour eux, pour essayer de vivre dignement voir pour certains pour survivre... Le peuple n'est pas "jaloux" comme Macron essaie de nous le faire croire, non, le peuple veut seulement avoir de quoi vivre honorablement et être respecté.

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