Texte et photos Christian Bailly
Tous droits réservés
22/02/2023
Texte et photos Christian Bailly
Tous droits réservés
22/02/2023
La « Vénus d’Urbin » de Titien |
Guidobaldo II della Rovere |
Christian Bailly
Tous droits réservés
Photo Christian Bailly - Manifestation du 16/02/2023 - Sète |
Le départ en retraite, ne doit pas être une fin en soi,
Mais un tout nouveau départ vers d'autres horizons.
Alors, le temps arrive pour enfin se consacrer à ce « moi »
Qu'une vie de travail durant, nous laissons à l'abandon.
Être en retraite, ce n'est pas le crépuscule d'une vie,
Mais une aube nouvelle pour voir sous un autre jour
Le monde qui nous entoure, avec curiosité et envie,
Et aussi, tourner la page des contraintes, pour toujours.
Vladimir Koval |
Pour découvrir tous les chemins qui mènent à nos projets
Tant de fois élaborés, mais hélas autant de fois ajournés.
Au-delà de nos espoirs, une liberté à découvrir, à partager.
A nous la liberté - Pineau Dominique |
Être en retraite, c’est profiter des prémices du printemps.
Pour prendre le temps de regarder une rose nous éblouir
C’est chaque jour, se consacrer à vivre à contretemps,
Alors nos dons naturels peuvent sereinement s'épanouir.
Etude pour la "La retraite" - Alexandre Barberà-Ivanoff |
Pendant que le monde frénétique s'agite, se décarcasse
Court après chaque seconde qui défile imperturbablement.
C’est regarder sans s'affoler le temps qui nous pourchasse
Pour en faire un pur instant de plaisir, de contentement
Au présent…
Pendant qu'il est encore temps…
Par Jean Cocteau |
Au creux de mon oreille, un murmure
De toi me parvient avec passion,
Il rompt le silence de notre contemplation.
À tes pieds, repose enfin ton armure.
Photo Christian Bailly - Parc du Château de Fontainebleau |
De tes lèvres sensuellement offertes,
Je vois s'échapper ces mots tant espérés.
À eux seuls, capables de rassurer, d'apaiser
Les derniers doutes de mon cœur en alerte.
Sur ta bouche, enfin, ils fleurissent,
Délicatement se posent sur mon âme.
Eux seuls suffisent pour qu'elle se damne,
De ses tourments qu'elle se démunisse.
Chantal-GUERLET- Masques |
Je les entends, avec le ravissement qui sied
À pareille déclaration de grands sentiments.
Je bois ces paroles et trouve au même instant,
Dans l'abîme de tes yeux, de quoi me rassasier.
Ton corps, en entier, crie pour moi son amour,
Il accompagne enfin, ce divin "je t’aime".
Une larme, de mon bonheur l'emblème,
Envahit secrètement mon cœur, sans détour.
Du net |
Depuis, il chante à tue-tête dans ma tête.
Il berce chaque seconde de ma vie.
Depuis, mon âme par l'Amour asservie,
N'a plus pour unique casse-tête…
Chantal-GUERLET- Déchirures |
Que de t'aimer à perdre la raison.
Christian Bailly
Tous droits réservés
Sur le sol, gisent les premiers condamnés
Par nos délinquants en cols blanc...
Un rouge-queue, dans leurs banches décharnées,
S'interroge, en voyant la folie des hommes...
Alors que les amandiers esquissent leur floraison,
De voir ces carcasses dénudées, à terre,
À quelques jours de l'avènement du printemps,
Je pleure...
Je pleure de voir la force prendre la défense de cet écocide.
Je pleure de voir, une fois de plus, la tyrannie du pouvoir
Aller à l'encontre de la raison et du bon sens populaire...
Je pleure sur ce lieu défiguré au nom d'une modernité
Servile, menteuse et effrontée, au service du profit.
Je pleure sur tous ces jours, sur tous ces mois,
Sur toutes ces années de bien-être public sacrifiés,
Pour plaire à un autocrate dépourvu d'amour de la nature
Complice d'urbanistes irresponsables et cupides.
Je pleure de voir nos enfants condamnés à jouer
Dans une aire grande comme un mouchoir de poche…
Je pleure de voir nos anciens privés de ce haut lieu
De rencontres et de bavardages sous les ombrages.
Je pleure de voir tous ces jardins de béton
Fleurir notre ville et emprisonner une nature domestiquée.
Et pourtant...
Pourtant...
À chaque fleur, nous devons la beauté de notre monde,
À chaque arbre, nous devons notre survie,
Un peu de cet air épuré des émanations de nos folies...
Quel monstre faut-il être pour nier cela de nos
jours !
Texte et photos Christian Bailly
Tous droits réservés
14/02/2023
Mel Odom |
Quel est ce voluptueux sentiment qui envahit mon cœur,
Au point de ne plus savoir où je vis, ni à quelle heure.
Quel est ce tourment qui agace gentiment mon esprit,
Au point de ne plus savoir en réalité vraiment qui je suis.
Psyché ranimée par le baiser de l'Amour |
Quelle est cette quête inlassable qui nuit et jour me hante,
Au point de ne plus pouvoir divorcer de cette force aliénante.
Quel est cet impertinent appétit qui trouble tant ma chair,
Au point de ne plus me contenter de mes plaisirs solitaires.
Quel est ce feu intestin qui se consume dans mes entrailles,
Sans me laisser la moindre chance de gagner cette bataille.
Quelle est cette étoile qui illumine jour après jour mon ciel
Et ne fait pleuvoir sur moi que bonheur et félicité torrentielle.
Mon homme par Ariel Louise-Alexandrine |
Je vous le dis à vous, ô mon Amour, mon très Cher Amour
Dans le secret de votre alcôve, je vous fais ce long discours
Je vous avoue, là, sans plus tarder, l'objet de mes tourments
N'est rien d'autre que vous, à qui je voue de nobles sentiments.
Eric Massart |
Vous et votre façon d'être, si précieux, si exceptionnels pour moi,
Vous et votre âme qui obsèdent mon âme, qui se donnent à moi,
Vous et votre corps qui hantent ma chair et lui offrent tant d'émois,
Vous qui êtes devenu ma seule raison d'être, de vivre mon choix.
P. Picasso |
Ô. Mon Amour, mon tendre Amour, l'unique objet de ma foi,
Faut-il que je vous aime pour le chanter ainsi sur tous les toits,
Faut-il que je vous aime pour vous consentir de ma destinée,
Ce qui était depuis si longtemps, aux yeux de tous, dissimulé.
Pour vous, je me suis dévoilé, sans pudeur, ni honte, ni regret.
Pour l'amour de vous, je veux être celui que j'ai toujours été.
Je vous offre, ma réalité, celle que j'ai eue tant de mal à porter
Pour la plus belle raison qui soit, vous êtes ma raison d'exister.
Peinture de Zeljko Vitomirovic |
Christian Bailly - Tous droits réservés - 10/01/2012
Bien au-delà du brise-lames,
S'envole, au loin, mon âme...
Pour des horizons lointains.
Viens ! Donne-moi la main...
Notre vie, nous poétiserons,
Pour oublier les tourments
D'un monde à son dénouement.
Sur les ailes de nos chimères,
Nous broderons des jours meilleurs.
Un monde en paix avec lui-même,
Protégé du pire par un brise-larmes,
Contre les vents et marées des armes.