Par Jean Cocteau |
Au creux de mon oreille, un murmure
De toi me parvient avec passion,
Il rompt le silence de notre contemplation.
À tes pieds, repose enfin ton armure.
Photo Christian Bailly - Parc du Château de Fontainebleau |
De tes lèvres sensuellement offertes,
Je vois s'échapper ces mots tant espérés.
À eux seuls, capables de rassurer, d'apaiser
Les derniers doutes de mon cœur en alerte.
Sur ta bouche, enfin, ils fleurissent,
Délicatement se posent sur mon âme.
Eux seuls suffisent pour qu'elle se damne,
De ses tourments qu'elle se démunisse.
Chantal-GUERLET- Masques |
Je les entends, avec le ravissement qui sied
À pareille déclaration de grands sentiments.
Je bois ces paroles et trouve au même instant,
Dans l'abîme de tes yeux, de quoi me rassasier.
Ton corps, en entier, crie pour moi son amour,
Il accompagne enfin, ce divin "je t’aime".
Une larme, de mon bonheur l'emblème,
Envahit secrètement mon cœur, sans détour.
Du net |
Depuis, il chante à tue-tête dans ma tête.
Il berce chaque seconde de ma vie.
Depuis, mon âme par l'Amour asservie,
N'a plus pour unique casse-tête…
Chantal-GUERLET- Déchirures |
Que de t'aimer à perdre la raison.
Christian Bailly
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