jeudi 12 septembre 2019

Onde vagabonde





Sans les touristes,
Elle est presque à nous,
Et pourtant insaisissable,
Intemporelle... 
Sans cesse renouvelée,
Un jour, colère... 
Un jour, comme un agneau,
Un jour, plus bleue que l'azur, 
Un jour, belle comme une émeraude.
Je la regarde, 
Je la vois, 
Toujours avec mes yeux d'enfant. 
Elle me fascine,
Elle m'hypnotise. 
Devant elle, j'oublie tout
Je m'oublie, 
Et mon âme,
Sur l'onde, vagabonde.






Texte et photos (Sète) Christian Bailly

Tous droits réservés

12/09/2019

mardi 10 septembre 2019

Pour les millénaires à venir


 Cette poésie à été écrite ou choisie pour illustrée ce tableau de Arièle Louise-Alexandrine, lors de notre exposition  "Plume et Pinceaux" à Yerres du 4 au 12 juin 2016



"Départ" - Arièle Louise-Alexandrine



Au-delà de ces flammes qui m'auront dévoré,
Quand je ne serai plus que poussière d'homme,
Semé aux quatre vents de toute cette immensité,
Ou enfermé sous la pierre que l'on couronne,

Je continuerai à t'envoyer mes messages d'amour.
Tous ces mots auront alors des reflets d'éternité,
Je parlerai encore à travers ces beaux discours.
À ton cœur trop douloureux, je serai son invité.

Pour toi, j'inventerai des poèmes aux vers inédits
Qu'aucun poète n'aura pu imaginer de son vivant.
J'écrirai à ton âme, de nos amours, la biographie.
J'userai mon temps à oublier, sans toi, le temps.

Pour essuyer tes pleurs, je trouverai l'inspiration
Je viendrai visiter tes rêves pour apaiser tes nuits
Je vivrai chaque instant de tes jours par procuration
Ainsi, je comblerai ton vide, je tromperai mon ennui.

Là, je t'attendrai, Ô mon Amour, la nuit des temps
S'il le faut, et plus encore, jusqu'à te voir franchir
La frontière du monde où je t'aurai préparé l'instant
Qui fera de toi mon roi pour les millénaires à venir.


Christian Bailly 
Toous droits réservés

De nos sens…



 Cette poésie à été écrite ou choisie pour illustrée ce tableau de Arièle Louise-Alexandrine, lors de notre exposition  "Plume et Pinceaux" à Yerres du 4 au 12 juin 2016

"Essence"
Arièle Louise-Alaxandrine


Que l'indécence de nos sens
Sublime nos âmes en partance,
Trahisse de nos corps, l'appétence,
Nous libère de notre sublime essence…
Luminescence de notre existence !

Pour nos esprits en démence
Je ne demande pas la clémence,
Ni moins pour notre concupiscence.
Ne cachons pas les apparences
De notre libidineuse conscience.

Cependant, le plaisir est à l'évidence
Le chemin de notre subsistance,
Sur cette terre, notre source d'opulence.
N'y voyons pas là, de décadence
Mais de notre nature la pertinence
De sauver avec intelligence
Notre race et sa survivance.

Si à l'Amour en abondance
Au doux plaisir, il y a alliance
Abusons de ce sujet de complaisance.
Il n'y a pas à s'aimer, d'inconvenance.
Nous nous devons, avec allégeance
De nous incliner à l'obéissance
De nos sens, exiger plus de suffisance
Pour magnifier ainsi de notre vie, la flagrance.



Christian Bailly
Tous droits réservés

dimanche 8 septembre 2019

Sans Toi


 Cette poésie à été écrite pour illustrée ce tableau de Arièle Louise-Alexandrine, lors de notre exposition  "Plume et Pinceaux" à Yerres du 4 au 12 juin 2016


"Mon Homme" - Arièle Louise -Alexandrine

Sans toi,

Je ne suis rien,

Pas même l'ombre de mon chien.

À la vie, je ne trouve aucun bien.

J'attends douloureusement le temps qui vient


Sans Toi,

Ma vie est un désert,

Où mon âme esseulée se perd,

À chercher l'être cher,

Qui habite mon univers.


Sans Toi,

Je vis dans la peur

D'aimer dans la douleur,

De perdre mon âme sœur,

Source de mon bonheur.


Sans Toi,

Je suis la rose sans épines,

D'un jardin en ruine,

Envahi par l'aubépine,

Sans l'abeille qui la butine.


Sans Toi,

Je suis le calice, sans le vin,

Le volcan trop tôt éteint,

L'amour sans le divin,

Une vie sans dessein.


Reviens mon Ami, reviens-moi !

Que je retrouve ma voix,

Que je chante sur les toits,

Mon bonheur d'être à Toi



Christian BAILLY
Tous droits réservés

vendredi 6 septembre 2019

Aurore


Cette poésie à été écrite pour illustrée ce tableau de Arièle Louise-Alexandrine, lors de notre exposition  "Plume et Pinceaux" à Yerres du 4 au 12 juin 2016



"Créativité" - Arièle Louise-Alexandrine

L'aurore érubescente et vaporeuse,
Se lève sur l'onde frémissante,
Ou danse, sous la brise arrogante,
Le reflet des joncs et d'une baigneuse.

La nature, autour d'elle, s'émerveille,
Tapageuse, généreuse et maternelle,
Accompagne cet instant solennel,
Où la beauté, dans sa fraîcheur, s'éveille.

Les rayons nonchalants de l'astre divin,
Caressent sa peau d'albâtre, frissonnante,
Dansent sur ses boucles flavescentes.

Insouciante des émois qu'elle suscite,
La belle trouble l'onde cristalline,
Devant son œuvre, Cybèle s'incline.


Cybèle déesse de la terre est une divinité d'origine phrygienne importée en Grèce et à Rome, personnifiant la nature sauvage.

Christian Bailly
Tous droits réservés
22/05/2016


mercredi 4 septembre 2019

Vieillesse



Cette poésie à été écrite pour illustrée ce tableau de Arièle Louise-Alexandrine, lors de notre exposition  "Plume et Pinceaux" à Yerres du 4 au 12 juin 2016

"Ma vieille" - Arièle Louise-Alexandrine

Ô Vieillesse !
Chaque jour, je lis dans mes yeux,
Ton sourire malicieux…
Tu laboures mon front
De sillons toujours plus profonds…
Tu neiges sur mes tempes…
Et couvres mon corps de ta gelée blanche.
L’automne de ma vie fripe ma peau,
Certes, cela pourrait être moindres maux,
Mais mon sang, aussi, n’est plus aussi agile
Il s’écoule maintenant comme un fleuve tranquille.
Tu souffles le vent du temps passé,
Tu emportes la toison de mes tendres années !
Ma voix ne chante plus tel un rossignol,
Mes illusions s’envolent.
Mes perles blanches n’ont plus d’éclat,
Mon ardeur fait des faux pas.
Chaque jour, je te combats
À coup de, "tu ne m’auras pas !"
Mais tu m’emmènes, têtue,
Sur ton chemin dont je connais l’issue.
Si en échange de ce que j’ai perdu
De ma jeunesse,
Tu m’offres la sagesse,
Tu n’en es pas moins là, traîtresse,
À l’affût de mes faiblesses.
Je résisterai certes à tes assauts
Mais je sais…
Je sais que tu auras le dernier mot.

Christian BAILLY
Tous droits réservés

Incandescence des sens



Cette poésie à été écrite pour illustrée ce tableau de Arièle Louise-Alexandrine, lors de notre exposition  "Plume et Pinceaux" à Yerres du 4 au 12 juin 2016


"Volcan" Arièle Louise-Alexandrine



Dans les entrailles de son corps,
Brûle et brûle encore,
Le feu de l'amour.

Pour lui, un jour, elle s'est enflammée,
Un éclair de lui l'a transpercée,
Pour toujours, elle se consume.

Depuis, un amour sensuel
Entrave ses ailes.
Elle n'a plus aucun recours.

Son sang bouillonne,
Répand son incandescence
Dans son âme en effervescence.

Son ventre est un volcan
Sans cesse provocant,
Chaque jour en éveil.

Il frémit sous les caresses 
Se pame sous les largesses
De l'amant généreux

Seul le temps aura raison d'elle,
Quand sera venue pour sa vie,
L'heure de l'ultime voyage.

Alors en douceur, elle s'éteindra,
Avec son corps consumé
Et son âme en fumée.

De ses cendres… Envolées…
Semées au gré du vent…
Il ne restera pour son amant,
Que Son Amour en elle consommé,

… Pour l'éternité !

Christian Bailly
Tous droits réservés
22/05/2016