Photo Christian Bailly |
Du net |
Du net |
Du net |
Du net |
Photo Christian Bailly |
Du net |
Du net |
Du net |
Du net |
Quand la lune, à son lever,
Se baigne dans les canaux,
Sans en troubler les eaux
Ni perturber la ville affairée...
Sereine, elle prend son bain,
Juste avant sa chevauchée,
En solitaire, dans le ciel étoilé,
Tandis que Jupiter vit son déclin.
Les illuminations criardes de la cité
Éclipseront bientôt son pâle reflet.
Intimidée, elle se retirera sans faux pas,
Pour rallier l'immensité de la grande bleue,
Qu'elle éclaboussera d'un rayon radieux,
Sans être effacé par l'insolence des hommes.
Texte et photos Christian Bailly
Tous droits réservés
26/12/2023
Du net |
Torrent dans le Cantal |
Comme
un torrent,
Les
uns contre les autres.
Torrent dans le Cantal |
À
jamais,
L'Yonne au niveau de Cezy |
du net |
Du poète, les
mots sont les fleurs de ses blessures.
Ils
éclosent les jours de grisaille au cœur.
Un
rayon de soleil les consumerait à jamais.
Dans
l'air devenu lourd, ils s'évaporeraient,
Pour
devenir invisibles, mais pesants à l'âme.
Patients
comme les belles-de-nuit, ils attendent
Que
le crépuscule se pose enfin sur le monde.
À la dérobée, dans
l'ombre et le silence du temps,
Ils
s'épanouissent alors, passent ou trépassent,
Sur
la page blanche amicale ou scélérate.
Quelques
gouttes, sur le rivage des paupières
Du
poète mélancolique, suffisent à leur survie.
Dans
ses perles cristallines, il trempe sa plume,
En
noircit le parchemin comme par enchantement.
du net |
Sait-il
lui-même d’où lui vient cette fièvre d'écrire,
Lui
qui redoutait les railleries de ses précepteurs?
Aujourd'hui,
peu lui importe…
Il
met sa vie en vers, ses amours et ses guerres,
Ses
désirs, ses plaisirs, ses illusions et ses espoirs.
C'est
toujours mieux que dans le fond d'une bouteille.
Il
rêve de semer un peu d'amour sur cette terre,
De
voir les hommes aller les uns vers les autres
Avec
des rameaux d'olivier plutôt que des fusils,
Qu'ils
laissent parler leurs cœurs plutôt que les armes.
du net |
Pour
lui, chaque vie brisée est une lumière d'espoir
Qui
s'éteint à jamais, à tout jamais, pour le monde.
Il
rêve d'entendre le chant mélodieux de la colombe,
Plutôt
que le cliquetis des armes, le barouf des bombes.
Oui,
dans la nuit, il rêve de paix, d'amour et de prospérité
Pour
toutes ses âmes en souffrance de par le monde
Il
n'a pas de dieu à prier, mais le mécréant à du cœur,
Il
prie seulement les hommes de devenir enfin sages
Respectueux
de la vie de chacun sur cette terre.
Ceux
qui agitent les esprits ne sont pas ceux qui paient
De
leur sang, protégés qu'ils sont dans leurs palais.
Ainsi,
il se livre le poète, sur la page devenue grise.
Il dit ces espoirs déçus d'adolescent, de voir un jour
La
paix et l'amour régner en maître sur le monde…
de Moungounda-Pindi |
Les
mots sont les fleurs de ses blessures,
Ils
éclosent les jours de grisaille au cœur…
Christian Bailly
Tous droits réservés
29/11/2023
Comme elle sentait bon les vacances
La mascotte abricot, framboise,
Fraise
ou compote de pommes,
Entre deux longues baignades,
Deux parties intenses de ballon,
Ou avant de ramasser des coquillages.
Nous l'entendions arriver au loin,
Bien avant de la voir entourée
D'un essaim de gamins affamés,
Et de parents résolus à leur faire plaisir.
Autour de notre bouche édentée,
Par notre jeunesse en herbe,
Elle nous laissait un goût de reviens-y.
Nous repartions dans les vagues,
Les mains encore toutes poisseuses,
La bouche maculée de sucre cristallisé,
Ou avec de larges moustaches de confiture.
Réchauffée
pas le soleil estival.
Elle
attendait dans sa corbeille en osier,
D'être
cueillie par nos mains polissonnes.
Demandez
ma mascotte !
Abricot,
framboise,
Fraise
ou compote…
Demandez
ma mascotte !
Christian Bailly
Tous drois réservés
28/11/2023