Après être allé voir le film réalisé par François Ozon et ce qui me restait en tête de la lecture du livre d'Albert Camus, j'ai ressenti l'étrange besoin d'écrire ce poème.
Il fallait que je m'en libère...
Je vous laisse à votre lecture et à vos impressions.
Peu
m'importe d'aimer,
Peu
m'importe d'être aimé.
Peu
m'importe l'amour,
Peu
m'importe la haine.
Peu
m'importe les hommes,
Peu
m'importe le monde.
Peu
m'importe de vivre,
Peu
m'importe de mourir.
Peu
m'importe la vie,
Puisqu'
elle est absurde.
Nous
devons à la vie, de mourir.
Nous
devons à la mort, notre vie.
Ce
n'est pas l'amour,
Ce
n'est pas l'argent,
Ce
ne sont pas les hommes,
Ni
de croire en Dieu,
Ni
de croire en la justice,
Qui
donne un sens à la vie,
Puisque
la vie n'a pas de sens.
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| du net |
L'homme se croit au-dessus de tout.
Mais
l'homme n'est rien, en réalité,
Rien
qu'une poussière de l'univers,
Une
misérable poussière,
Que
le temps balaie d'un revers
Qu'il
soit puissant ou misérable…
Je
suis étranger à la vie,
Car
elle est irrationnelle.
Nous
occupons, en réalité,
Le
temps qui nous reste
Avec
l'amour ou la haine,
Avec
l'argent et le pouvoir,
Avec
Dieu et ses chimères,
Pour
finir entre quatre planches,
Ou
en volutes, dans un ciel gris.
L'homme,
à peine né
Est
déjà coupable,
Est
déjà condamné à mort,
Quand
la justice des hommes,
Elle,
est si médiocre.
Je
gratte les murs de ma prison.
Un
dernier rayon de soleil dans les yeux.
Mon
esprit s'envole derrière les barreaux.
Ici,
je suis l'étranger.
Je
quitte la vie sans regret ...
Je
suis libre !
Christian Bailly
Tous droits réservés
01/11/2025



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