mardi 25 novembre 2025

L'étranger

Après être allé voir le film réalisé par François Ozon et ce qui me restait en tête de la lecture du livre d'Albert Camus, j'ai ressenti l'étrange besoin d'écrire ce poème. 

Il fallait que je m'en libère... 

Je vous laisse à votre lecture et à vos impressions.




 

Peu m'importe d'aimer,

Peu m'importe d'être aimé.

 

Peu m'importe l'amour,

Peu m'importe la haine.

 

Peu m'importe les hommes,

Peu m'importe le monde.

 

Peu m'importe de vivre,

Peu m'importe de mourir.

 

Peu m'importe la vie,

Puisqu' elle est absurde.

 

Nous devons à la vie, de mourir.

Nous devons à la mort, notre vie.

 

Ce n'est pas l'amour,

Ce n'est pas l'argent,

Ce ne sont pas les hommes,

Ni de croire en Dieu,

Ni de croire en la justice,

Qui donne un sens à la vie,

Puisque la vie n'a pas de sens.

 

du net


L'homme se croit au-dessus de tout.

Mais l'homme n'est rien, en réalité,

Rien qu'une poussière de l'univers,

Une misérable poussière,

Que le temps balaie d'un revers

Qu'il soit puissant ou misérable…

 

Je suis étranger à la vie,

Car elle est irrationnelle.

Nous occupons, en réalité,

Le temps qui nous reste

Avec l'amour ou la haine,

Avec l'argent et le pouvoir,

Avec Dieu et ses chimères,

Pour finir entre quatre planches,

Ou en volutes, dans un ciel gris.

 

L'homme, à peine né

Est déjà coupable,

Est déjà condamné à mort,

Quand la justice des hommes,

Elle, est si médiocre.

 

Je gratte les murs de ma prison.

Un dernier rayon de soleil dans les yeux.

Mon esprit s'envole derrière les barreaux.

 

Ici, je suis l'étranger.

Je quitte la vie sans regret ...

Je suis libre !




Christian Bailly

Tous droits réservés 

01/11/2025 

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