À l'orée de la forêt parée des couleurs de l'automne
Vous êtes venus aujourd'hui parachever vos longues fiançailles.
C'est sur les bancs de l'école qu’est né votre amour d’adolescent,
Chaque pas que vous faisiez, alors, en était un balbutiement.
Chaque pas que vous faisiez était un pas vers ce jour mémorable,
Où vous le couronner devant cette joyeuse assemblée,
Venue partager votre bonheur et chaleureusement le fêter.
Qu'il était beau, alors, à voir votre amour juvénile encore hésitant,
Vous aviez plein d’étoiles dans vos regards doux de futurs amants.
Après quelques hésitations pour choisir la route de votre destinée,
Vous vous lancez dans vos manuels d’étudiants, têtes baissées.
Dès lors, vous partagez vos années studieuses et vos prouesses
Au prix des privations des enfantillages de votre jeunesse.
Vous formez déjà une équipe soudée, pour un avenir gagnant,
Chaque jour est un pas sur le chemin de votre destin brillant.
Dans votre amour, vous puisez force et détermination d’aboutir.
Courageux, obstinés, vous vous acharnez sur les livres sans faiblir.
Assidus, vous noircissez page blanche après page blanche,
Vous vous abreuvez de connaissances et d’expériences,
Votre opiniâtreté finit par payer, les lauriers pour vos performances.
Courageux, obstinés, vous vous acharnez sur les livres sans faiblir.
Assidus, vous noircissez page blanche après page blanche,
Vous vous abreuvez de connaissances et d’expériences,
Votre opiniâtreté finit par payer, les lauriers pour vos performances.
La chance vous sourit ; sans faire un faux pas, sans sourciller,
Vous entrez dans le monde du travail, fraîchement diplômés.
En bordure de nature, vous choisissez votre foyer fonctionnel,
C'est là dans ce cocon à votre image, simple et rationnel,
Que vous offrez à votre amour le plus beau trait d’union qui soit,
Nohan !
Un joli petit garçon qui parachève et concrétise votre amour.
Au fil du temps, cet amour est le fil rouge de toutes ces années,
Cet amour dont vous avez judicieusement planifié la solennité.
Devant la loi, le 4 septembre 2021, c’est votre amour que vous scellez
Même si le masque sanitaire remplaçait le voile de la mariée.
Aujourd'hui, à l'orée de la forêt parée des couleurs de l'automne,
Vous échangez vos vœux authentiques devant les hommes,
Représentés par cette digne assemblée venue vous présenter
Chaleureusement, tous ses vœux de bonheur et de prospérité,
Et prête à en découdre, pour l’avènement de votre amour, le fêter.
Merci les enfants, merci mille fois pour les joies passées,
Présentes et à venir que vous nous faites…
Tous nos vœux de bonheur !
Enfin pour terminer et je crois que je peux les dire ici au nom de tous…
Ces mots que l'on ne dit pas…
Mais que l'on pense tout bas…
Qui résonnent dans nos pensées,
Mais que l'on n'ose prononcer…
« Nous vous aimons ! »
Christian Bailly
09/10/2021
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