Je
tais ces mots qui me font peur,
Je
crains de rompre de mes sentiments, le secret,
Et
des tiens la pudeur.
En
silence, j'observe les preuves qui trahiraient
Ce
sentiment auquel je n'ose espérer
Tant
il saurait combler mes souhaits.
J'attends…
J'attends
l'aumône de tes sentiments étouffés.
J'attends
les gestes retenus, les mots suspendus.
J'attends
de toi un faux pas, de te voir trébucher.
J'attends,
l'âme et le cœur résignés,
De
voir ce trésor caché dans l'écrin de ton sein
Étalé
à mes pieds.
J’attends…
J'attends
ton mea-culpa, ta rédemption.
J'attends
de ta pudeur, qu'elle tombe enfin le voile.
J'attends
l'aveu de ta faute par omission.
Oui,
j'attends de ton indicible amour,
Qu'il
veuille bien apaiser la torture de mon âme,
S'offrir
indécemment au grand jour.
J’attends…
Faut-il
pour mettre fin à cet atermoiement
Que
je transperce de ma flèche impudique
Ce
cœur chaste et résistant ?
Faut-il
que je brise la glace de nos appréhensions
Pour
que face-à-face nous regardions
L'inavouable
se révéler à nos yeux, notre affection ?
D'un
faux pas, je n'ose m'aventurer,
De
peur de tout perdre,
De
perdre l'essence même de ce qui me fait subsister,
L'espérance
de vivre par toi aimé !
Tous droits réservés
18/11/2009




Dominique Bonnerot
RépondreSupprimerCe que beaucoup d'entre nous aimeraient recevoir, merci Christian, pour les partages plus intimes de l'ame les que les autres. 🐞😘
Merci de partager chère Dominique.
SupprimerTous les poèmes, qu'un poète ou un rimailleur comme moi écrit, viennent de l'intimité de son âme.
Que ce soit son admiration pour une rose ou pour sa belle.
Que ce soit l'amour de la vie ou l'amour de sa bien-aimée
Que ce soit ses amitiés démesurées ou ses inimitiés
Que ce soit ses querelles intimes ou ses révoltes contre la société
Que ce soit ses désirs indicibles où ses plaisirs interdits
Tous ses poèmes sont les confidences de son âme, un besoin de dire au monde ce que le monde tait par pudeur.
Belle journée Dominique.
Avec mes plus belles amitiés