Là, à cet instant précis,
Je
me laisse envahir
Par les lamentations du violon.
Les
langueurs du refrain m’emportent…
Elles
m’emportent quelque part…
Vers nulle part…
Où elles me déposent, troublé,
Profondément mélancolique,
Comme j'aime parfois l'être.
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Du net |
Alors les mots me viennent,
De je ne sais où…
De
nulle part…
Pour arriver quelque part…
Là, à la pointe de ma plume,
Sur une page virginale
Qui
attend mes offenses,
Les
errances de mon âme.
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Pierre Charles Trémolières
Mon cœur vagabonde |
Inspiré par une flamme intérieure,
Pour
se poser
Je
ne sais où…
Au milieu de nulle part…
Dans
les profondeurs
De la mélancolie.
Elle accapare mon esprit qui
s’enlise.
Je
m’enfonce dans ce cocon,
Où
plus rien ne se passe,
Où
tout m’indiffère.
Hum !
Comme c’est bon !
Alors, les derniers remparts s’écroulent
Sous
le poids de mon détachement,
Tombent…
Tombent je
ne sais où…
Au
milieu de nulle part…
Et laisse entrer en moi
La brise de la nostalgie.
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Le vieille homme reveur - ? |
À
cet instant précis,
Je
pourrais bien m’éteindre,
Comme
une bougie
Soufflée
par un ange
Qui
passe…
Je
la suivrais en silence,
La
veuve en noire,
Pour
aller je ne sais où…
Quelque
part…
Au
milieu de nulle part…
Pour
naître « plus rien »
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Anges déchus par Innox |
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22/03/2020