Le Peintre du Bonheur - Yoël Benharrouche. |
Le bonheur de vivre (revisité) par Véronique Rose Claire Morin |
Le Peintre du Bonheur - Yoël Benharrouche. |
Le bonheur de vivre (revisité) par Véronique Rose Claire Morin |
Elles sont belles nos Arlésiennes,
Dans leurs beaux atours de fête.
Elles ne font pas les Parisiennes,
Non, mais elles nous tournent la tête.
Il y a la rêveuse, assise sur le sable,
Attend-elle le retour de son marin ?
À moins que ce ne soit ce gardian affable,
Qui lui faisait la cour de bon matin…
Avec grâce, elles relèvent leurs jupons,
S’aventurent dans l’eau encore glacée.
Elles font les friponnes, c’est bon !
Elles jouent un instant avec le passé.
L’air vif et frais rosit leurs frimousses,
La mer, encore froide, fouette leur sang.
Elles rient, ont la joie aux trousses,
Elles s’amusent, prennent du bon temps.
Une autre fait la belle, avec son ombrelle,
Et cette autre encore, elle joue la coquette,
Du bout de son pied, elle fait la pucelle.
Qui viendra donc lui raconter fleurette ?
Il y a tant de fraîcheur et de candeur
Dans le ballet de leurs robes satinées.
Le soleil se pose sur leurs cache-cœur.
Immaculée, une chapelle sur leur féminité.
Elles sont belles nos Arlésiennes,
Dans leurs beaux atours de fête.
Elles ne font pas les Parisiennes,
Non, mais elles nous tournent la tête.
Photos et texte de Christian Bailly
Tous droits réservés
21/04/2021