Peintures d'Arièle Louise-Alexandrine |
Elles causent, elles
causent, les bourgeoises…
Parées de leurs
fantaisies, drapées de leurs richesses,
Au cocktail, elles
pavoisent.
Tout à leur causerie
superficielle, à leurs petits potins,
Elles s'apprivoisent.
Elles se félicitent,
l'une de sa robe à falbala framboise,
L'autre, de ses
cailloux en turquoise,
La dernière, de son
escapade coquine genevoise.
Elles causent, elles
causent, les bourgeoises…
Entre elles, point de
conversation grivoise,
Encore moins de
recette de salade niçoise,
Mais plutôt sur leurs
rivales en beauté
À gorge déployée,
elles dégoisent,
Avec de grands
sourires qui ne cachent point
Leurs arrière-pensées
narquoises.
Et si l'une de ces
pures beautés tant enviées,
Côtoie de trop prêt
leurs maris inspirés,
Aussitôt de leurs
yeux revolver, elles la toisent,
Et ensemble, mettent
un terme à leur parlotte courtoise !
Elles causent, elles
causent, les bourgeoises…
Parées de leurs
fantaisies, drapées de leurs richesses,
Au cocktail, elles
pavoisent…
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Ce poème me fait penser à Jacques Brel sans trop savoir l expliquer !
RépondreSupprimerLes bourgeois, c'est comme... tout simplement hahaha
SupprimerEn réalité, j'ai écrit ce poème pour illustrer ce tableau d'une amie avec qui j'ai fait une expo "Plumes et pinceaux" à Yerres. À les voir, dans leurs robes de soirée, j'imaginais très bien leurs potins...
A bientôt Liliane ! Bisous