J'entends, là, le bruissement furtif
D'un éveil imperceptible et chétif,
Annonciateur d'une ardeur renaissante.
Dans les bras nus et dégingandés
De nos illustres ombrages,
On jacasse tapageusement et sans ambages,
A qui mieux-mieux, de son arrivée.
Courbe l'échine, se fait moins vaillante.
Elle sait son temps compté, l'arrogante !
De laisser sa place, voici venue l'heure.
L'hiver traîne les pieds et se débarrasse
A contre cœur de son manteau d'hermine.
Artiste-peintre accompli, dame nature fulmine,
Balance sur sa toile quelques tâches vivaces.
Du jaune, sur ma prairie encore endormie,
Où s'agite bruyamment l'imperturbable ennemi
De mon matou, beau merle moqueur et sournois.
En harmonie avec ce tohubohu retentissant,
Je sens fébrilement naître en moi un air de fête.
Mon sang, sans bouillir, fourmille dans ma tête,
M'assure, de son Éminence le Printemps, l'avènement.
C. Bailly
Tous droits réservés
03/03/2010
Photos: Christian Bailly
Merci mon ami. Bises de Lisbonne
RépondreSupprimerMerci pour ton passage sur ma page mon ami. Tout le plaisir du partage est pour moi !
SupprimerBises et bonne soirée
Agréable à lire , ça sent bon le printemps ...aller , encore quelques semaines et on y sera ...merci Christian .
RépondreSupprimerC'est moi qui te remercie Viviqnne pour ta visite... Oui ça va venir vite ... Chaque jour nous gagnons quelques minutes de lumière du jour. Je préfère dans ce sens là... Bises amicales
Supprimer