Où ne perlait pas même une lueur d'espoir,
Au fond d'un hôpital inspiré par la pitié,
Une jeunette enfantait sans joie ni fierté.
D'un instant d'ignorance et d'amour égaré,
Il fallait dorénavant son avenir, l'assurer.
Un fardeau bien trop lourd gisait près d'elle,
Avec pour le restant de sa vie, les séquelles.
Par l'ondoiement, on purifia ce frêle pécheur.
Enfant de la honte et de tous les déshonneurs.
Il faudrait faire contre mauvaise fortune bon cœur.
Sur ce berceau ne se penchait qu'un seul parent,
Encore tout étonné de ce colis encombrant.
Il lui fallait assumer de cette erreur de jeunesse,
Le fruit et tenir bravement sa promesse.
Pour une existence à jamais bouleversée,
Empoisonnée de non-dits et de silences,
Des conséquences d'une inexplicable absence.
Embastillés par ce secret entre eux posé,
Objet d'une guerre intestine désavouée,
Il leur faudra presque une vie entière
Pour se conquérir, abattre cette barrière,
Pour se rencontrer enfin au bout du chemin,
Effacer l'ultime source de leur chagrin.
Et apaiser la blessure de leur déconvenue
Le temps de s'aimer était finalement venu.
Le temps de la réconciliation
D'une naissance, l'acceptation…
À ma Maman
Christian Bailly
Tous droits réservés
16/04/2010
Bravo mon Chrichri .. avant qu'il ne soit trop tard !!
RépondreSupprimerMerci mon Bisouillon ! Pourquoi tu dis "avant qu'il ne soit trop tard" ?
SupprimerBisous de nos deux à vous deux !
Je n'ai pas dit assez: "Maman, je t'aime", avant qu'elle ne s'en aille ..perso !
SupprimerPardonner, comprendre, accepter de faire partie d'une chaîne de causes à effets, d'être un petit morceau d'une longue histoire, d'accepter les fantômes de la famille, écouter les silences, pardonner les humaines inconséquences, .. avant qu'elle ne tire sa révérence !
Comme c'est bien dit mon ami !Il faut beaucoup de bonne volonté et d'efforts aux hommes pour passer outre les aléas de la vie qui empêchent leurs amours de tourner rond, mais si chacun laisse parler son coeur alors il est possible de faire un pas l'un vers l'autre pour "s'embrasser"... Bisous à vous deux
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