Femmes

"Femme sauvage"
d'Arièle Louise-Alexandrine 

Femmes, je ne vous dirais point de "je vous aime",

Désolé si ma nature me détourne de vous.

Mais je viens vous dire, avec ce modeste poème,

Tout simplement, je vous admire en tout.

Pour tout ce que vous pouvez être pour nous,

Mères, sœurs, épouses, amies ou tendre amies.

Tour à tour, vous nous accompagnez, sans remous,

Dans ces costumes dont l'existence vous gratifie.

Vous savez écouter et apaiser nos pleurs,

Faire nos nuits noires devenir moins noires,

Nous consoler de tous nos petits malheurs,

Bercer nos âmes de gamins de nouveaux espoirs.

Dans vos jupons délicats, nous grandissons.

Pour devenir, à vos yeux, de grands enfants,

Car jamais vos regards ne nous quitteront

Avant que nous soyons d'une autre l'amant.

Dans votre rôle d'épouse, vous continuez

Inlassablement, sur notre bien-être, à veiller,

Sans jamais faiblir, ni d'implication manquer.

Dans vos ressources inépuisables, vous tirez

De quoi déplacer des montagnes entières.

Affairée, vous êtes la maîtresse de maison.

Dévouée, vous êtes la compagne, la lumière

De celui qui fait l'objet de votre admiration.

Femmes, je vous le dis, ici, je vous admire,

Pour les cent métiers que vous exercez

Pour la place que vous gardez, sans faillir

Dans votre énorme cœur, à l'Amour.

Femmes, mères, épouses, sœurs, amies

Vous êtes l'objet de mon admiration

Et à ce titre, je le répète, je le dis ici,

Nous vous devons de nobles distinctions.

Femmes, je vous le déclare ici, je vous aime,

Désolé si ma nature me détourne de vous.

Mais je viens vous dire, avec ce modeste poème,

Tout simplement, je vous admire en tout.

Christian Bailly

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08/03/2012