Gyula-Benczur-Narcisse |
Qu'il est long le
chemin de la vérité !
Qu'il est
interminable ce voyage obscur
Où des voies de l'amour,
on n’est point sûr
Où l'on garde son
secret par charité.
Après de sombres
années de silence,
Mon cœur muet
s'ouvre, se dévoile.
Mon âme confie sa
peine, ôte le voile.
À ma Mère, je fais
l'ultime confidence,
De ne point être
comme les autres,
De vivre dans le
mensonge, l'infamie.
Mon indubitable
vérité, enfin, s'épanouit.
L'objet de mes
turpitudes se vautre.
À mon inexorable
honte, un cœur s'ouvre,
Me rassure, me prouve
son amour inespéré.
J'entends alors ses
mots à peine escomptés.
D'aimantes,
d'apaisantes paroles, il me couvre.
J'écoute son message
de mère généreuse.
D'un revers, elle
fauche cette lancinante peine,
Qui de ma vie, fût
l'insoutenable souveraine,
Elle me libère de mes
chaînes honteuses.
Mon cœur vacille, mon
âme, enfin, exulte.
De chaudes larmes
débordent de bonheur,
Elles noient sans
regret ma vie de malheur.
Je renais des cendres
de mon moi occulte.
Le soleil baigne mon
berceau d'une lueur d'espoir,
Je sens sur moi se
poser les ailes de l'amour…
Ma mère est là, elle
m'entoure…
C'est la fin du
purgatoire !
Cabanel-Paradis perdu |
Christian Bailly
Tous droits réservés
20/07/2010
Quels mots touchants, les larmes aux yeux je te dis merci de remuer mon âme ainsi !!!
RépondreSupprimerJ'aime ta maman !!!!
Merci beaucoup Morgane ! Désolé de te remuer les "tripes" ! ;-) Tu sais notre voyage l'un vers l'autre à été long, très long, pour différentes raisons, mais je lui reconnais ce point-là, elle a su répondre présent, là où je l'attendais la moins ! Ce n'est malheureusement pas le cas de toutes les mères, et bon nombre de jeunes gays se retrouvent encore à la rue de nos jours.
SupprimerMerci Morgane de me confier tes sentiments et encore désolé de t'avoir perturbée ! Bises amicales