Illustrations : Photos Christian Bailly
En bouton, elle
enferme mille promesses,
À peine éclose déjà elle nous séduit,
Elle nous pique, l'impulsive traîtresse,
Et poliment, s'il le faut, nous éconduit.
À peine ouverte en corolle, on en raffole,
Elle nous affriole de sa première jeunesse,
Nous fait tourner la tête, devenir fol,
Perdre nos moyens pour ses joliesses.
Sitôt mature, elle parvient à ces fins,
Nous rend amoureux, doucereux,
Nous séduit par son délicat parfum,
Captive nos sens, trop tumultueux.
Quand généreuse, enfin, elle s'épanouit,
Elle nous dévoile ses charmes impudiques,
Ouvre son cœur, de sa beauté nous éblouit,
Nous envoûte de ses exhalaisons érotiques.
À peine éclose déjà elle nous séduit,
Elle nous pique, l'impulsive traîtresse,
Et poliment, s'il le faut, nous éconduit.
À peine ouverte en corolle, on en raffole,
Elle nous affriole de sa première jeunesse,
Nous fait tourner la tête, devenir fol,
Perdre nos moyens pour ses joliesses.
Sitôt mature, elle parvient à ces fins,
Nous rend amoureux, doucereux,
Nous séduit par son délicat parfum,
Captive nos sens, trop tumultueux.
Quand généreuse, enfin, elle s'épanouit,
Elle nous dévoile ses charmes impudiques,
Ouvre son cœur, de sa beauté nous éblouit,
Nous envoûte de ses exhalaisons érotiques.
Cependant…
À notre grand désespoir, ses appâts
Trop hâtivement se fanent, l'abandonnent…
Déjà, les faix du temps marquent le pas,
Son élégance défaillante, pourtant, rayonne.
C'est par un matin de rosée trop lourde,
Vaincue, résignée, qu'elle abdique en silence.
À ses supplications, la vie reste sourde.
Dans l'indolence, elle se rend à l'évidence.
De nous briser le cœur, voici l'instant !
Trop hâtivement se fanent, l'abandonnent…
Déjà, les faix du temps marquent le pas,
Son élégance défaillante, pourtant, rayonne.
C'est par un matin de rosée trop lourde,
Vaincue, résignée, qu'elle abdique en silence.
À ses supplications, la vie reste sourde.
Dans l'indolence, elle se rend à l'évidence.
De nous briser le cœur, voici l'instant !
Images et texte : Christian Bailly
Tous droits réservés
Vraiment magnifique et sensuel, un hymne à la passion trop vite consumé
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour ce commentaire encourageant... Belle journée et à bientôt...
SupprimerHé bah dis donc !!! Ce n'est pas d'aujourd'hui que tu écris mon cher Christian, cette prose à la rose est magnifique très bel hommage à la reine des fleurs. Amitié mon ami, Joël.
RépondreSupprimerMerci Joël ! Me voici de retour après deux semaines dans le sud. Merci pour ton commentaire encourageant, c'est très sympa ! Hé oui ! La rose reste ma fleur préférée même si j'aime toutes les fleurs... Elles embellissent nos vies. Belle journée à toi et à bientôt ! Christian
SupprimerMoi je trouve que depuis 2017 elles n'ont pas vieilli du tout tes roses !!!! Tes mots ont la capacité d'être toujours d'actualité , ils ne fanent pas !!
RépondreSupprimerMerci chère Morgane... Serait-ce le pouvoir de la poésie de rendre les choses immortelles ?
SupprimerC'est vrai que ça pourrait faire un peu "réchauffé" de partager des poésies qui datent, mais c'est pour les faire découvrir à mes amis récents... Et puis comme tu dis ces poésies ne fanent pas en fait...
Bisous et belle soirée