Arnold Böcklin - Amoureux devant un buisson |
Les amants, allongés, lascifs, dans l'herbe printanière,
Au plaisir simple d'exister, s'invitent sans manière,
Leurs corps alanguis, baignés d'un rayon de lumière.
Chargée des richesses de la terre, coule la rivière.
Au plaisir simple d'exister, s'invitent sans manière,
Leurs corps alanguis, baignés d'un rayon de lumière.
Chargée des richesses de la terre, coule la rivière.
Jacques Moncho - Au bord de la rivière |
Les peupliers, vert tendre, frissonnent sous la brise.
Autour des amants, s'agite tout un monde en crise.
Les boutons-d'or illuminent la prairie et séduisent
Papillons, abeilles et libellules qui les dévalisent.
Autour des amants, s'agite tout un monde en crise.
Les boutons-d'or illuminent la prairie et séduisent
Papillons, abeilles et libellules qui les dévalisent.
Michel Stannard |
Dame cygne, dans sa robe vaporeuse, attends un signe
De son timide prétendant tout surpris d'en être digne.
Non loin de là, deux pies, d'impatience, trépignent.
Un vieux matou, imperturbable, au soleil, se résigne.
De son timide prétendant tout surpris d'en être digne.
Non loin de là, deux pies, d'impatience, trépignent.
Un vieux matou, imperturbable, au soleil, se résigne.
Mers-el-Kébir |
Sur les berges, coassent les grenouilles tapageuses.
Invisible, dans le ciel, chante une alouette amoureuse.
Dans l'air parfumé flottent les promesses précieuses
D'une nature féconde, dispendieuse mais généreuse.
Invisible, dans le ciel, chante une alouette amoureuse.
Dans l'air parfumé flottent les promesses précieuses
D'une nature féconde, dispendieuse mais généreuse.
Michel Lebreton |
À leur bonheur, les amants grisés par ce débordement
S'abandonnent à la caresse majestueuse du printemps,
À la ferveur de leur amour, à leurs désirs naissants.
Pour eux rien d'autre, que l'éternité de cet instant.
S'abandonnent à la caresse majestueuse du printemps,
À la ferveur de leur amour, à leurs désirs naissants.
Pour eux rien d'autre, que l'éternité de cet instant.
Klimt |
Christian Bailly
Tous droits réservés
20/04/2011
Merci Christian ! tes mots font du bien !!!! il me semble enlever les pourritures de la terre !!!! et Dieu sait s'il y en a !!!!
RépondreSupprimerMerci Morgane...
SupprimerC'est vrai, et tu as bien raison...
Pour moi, la poésie est devenue un refuge où j'aime venir pour oublier la grisaille de certaines âmes...
Alors je regarde les fleurs, la nature, les amoureux... J'en capte le positif, ce qui me fait du bien, ce qui me donne de l'espoir...
Mais je l'avoue, parfois je plonge aussi et alors je me déleste avec les mots de ce qui me fait mal...
Bisous chère amie...
Ne nous laissons pas trop gagner par le désespoir de ne pas voir un monde meilleur... Profitons de nos instants présents et le reste... Basta !
À bientôt
Maryse Baudouin
RépondreSupprimerOn est dans le romantisme complet quand on lit c’est très beau mais en final que l’on revient à la réalité ....!!!! C’est du tout la même chose
La poésie c'est écrire pour faire rêver... et oublier un instant le reste... si j'y suis arrivé, alors je suis satisfait ... Merci Maryse et à bientôt
SupprimerMaryse Baudouin
SupprimerJe dirais sans faire de dissertation que c un instant ds l’éternité.....à méditer
C'est bien çà ! C'est dans ce sens là que je l'ai écrit Maryse.... "Pour eux rien d'autre, que l'éternité de cet instant."
SupprimerA bientôt
Didier André Hedieu
RépondreSupprimerUn peu d’amour sur cette terre nous fait du bien et nous rend heureux ❤️
Oui Didier , plus que jamais nous avons le droit de rêver si nous voulons garder le moral ;-)
Supprimer