À l'ombre de nos
séculaires vigiles,
Perles virginales,
sur brindilles fragiles
Mollement courbées
sous leur poids.
Éclat de senteur à
l'orée du bois.
Sous la caresse de la
brise légère,
Carillonnent de
silencieuses prières,
D'une voix, ces
grelots opalescents,
Pour l'avènement du
printemps.
En ce premier jour de
mai épanoui,
Chacun de nous, ce
brin réjouit,
Car généreux messager
du cœur,
Il devient une
promesse de bonheur.
Je me souviens du
temps passé,
Alors, mon aïeul
faisait sa tournée
Pour distribuer à
tous ses voisins
Petits bouquets
préparés avec soin.
Quelques brins, une
jolie tradition,
Pour chasser l'hiver,
les malédictions,
Joli brin de muguet
du mois de mai
Tu m'invites alors à
faire ce qui me plaît…
Christian Bailly
Tous droits réservés
02/05/2013
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