Un
tapis de violettes sous mes pas,
Le
parfum suave du coucou éclos,
Troublé
par le vert tendre des feuilles
Et
la mousse qui m’offre son coussin,
J'ai
envie de m’allonger en douceur,
À
la lumière d'un rayon téméraire,
De
sentir frémir ma peau sous l'air frais
Du
printemps qui s'installe sur ma chair
Et
réveille mon corps encore engourdi.
Guyot M |
Un
merle chante plus fort et plus haut.
Un
tapis de jonquilles égaie le sous-bois.
Dans
le ciel, les oies m’interpellent.
Les
mots me viennent en bouquet,
Et
m’exigent de fleurir, là, en poésie,
La
nature autour de moi palpite,
Je
sens son désir à fleur de peau,
Égratignent
mon ciel de lit azuré,
Près
de moi le ruisseau murmure,
Me
susurrent dans un bruissement
Sensuel,
ses désirs de s’épanouir.
Les
colombes amoureuses roucoulent
Elles
chantent leurs inclinations.
Une
brise caresse mon corps allongé
Dans
l’herbe parsemée de pâquerettes
Et
disserte avec mes pensées vagabondes
La
nature vibre comme une lyre antique,
M'inspire
la volupté du bonheur d’être là.
Sur
l'humus de cette terre promise,
Il
me semble redécouvrir mes ardeurs.
C'est
là, au sein cette forêt généreuse,
Que
renaît dans une passion créatrice
Le
printemps, toujours renouvelé.
Il
pleut des pétales de roses odorantes.
La
nature généreuse se déchaîne
Pour
couronner notre hyménée.
Moumoune Dix
RépondreSupprimerça me rappelle Th. gautier,un poète que j'adore .
· Répondre · 2 sem
Christian Bailly
Moumoune Dix De loin alors, 😉 je dois avoir encore beaucoup de chemin à parcourir... 😉 Mais ton compliment me touche tout de même Pierrette ! Tu es vraiment adorable avec moi ! Bisous