Cette poésie à été écrite ou choisie pour illustrée ce tableau de Arièle Louise-Alexandrine, lors de notre exposition "Plume et Pinceaux" à Yerres du 4 au 12 juin 2016
"Crépuscule" Arièle Louis - Alexandrine |
Quand
il me restera les remords
D'un
vieux morceau de bois mort
Tout
juste bon à mettre au feu
Par
un jour d'hiver frileux,
Alors,
subsisteront ces quelques vers
À
la postérité, modestement offerts,
Tandis que cet amour singulier censuré,
Lui,
se consumera dans l’éternité
Aujourd'hui,
cela me paraît loin
Pourtant,
c'est pour demain…
Le
temps court au trot,
Et
d'un coup, le voilà au galop…
La
vie est maîtresse cruelle,
On
mange à la même écuelle,
Quand
soudain, elle débarrasse la table,
Et
nous laisse sur notre faim ineffable…
La
nuit est au bout du voyage
Dont
on connaît l'amarrage,
Après
les commémorations solennelles,
Le temps vient des aurores éternelles…
Alors ?
Alors, dois-je refusere du présent,
Alors, dois-je refusere du présent,
Ce
bonheur omniprésent,
Et
ses beaux atours de tous les jours,
Avant
de souffrir de l'infernal séjour ?
Quand
de l'ultime, viendra mon heure,
Fanée
comme une fleur qui se meurt,
Vous,
vous trouverez mon âme,
Dans
ma dernière larme,
Dans
un crépuscule flamboyant,
Comme
un de ceux,
Qui
mettent le feu,
À la terre…
…Comme à la chair.
Christian Bailly
Tous droits réservés
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