Cette poésie à été écrite ou choisie pour illustrée ce tableau de Arièle Louise-Alexandrine, lors de notre exposition "Plume et Pinceaux" à Yerres du 4 au 12 juin 2016
"Nuit blanche" Arièle Louis - Alexandrine |
Dans
le noir de sa nuit blanche,
De
ses pensées enflammées,
De
mots d'Amour pour elle réservés,
Le
poète a noirci sa feuille blanche.
Il
s’est bercé de tous ces discours
Qu’il
aimerait, tout haut, lui dire
Ces
mots hantaient son esprit en délire
Sans
ménagement, sans détours.
Il
a divagué pendant des heures,
Enfiévré
par ses désirs excisés,
Délirant
comme un damné,
Espérant
qu'enfin le jour l'effleure.
Il
a cherché obstinément la paix
Pour
son âme forcenée,
Condamnée
à perpétuité,
À
souffrir, de cet amour, de son faix.
Il
a renié cent fois ses serments,
Trop
généreux, pour se libérer,
Et
cent fois, il s’est parjuré
Il
est revenu sur ses reniements
Il
a pleuré du trop d’immaturité,
De
ses sentiments exacerbés.
En
silence, dans la nuit, il a hurlé
À
tue-tête, ses inavouables desseins,
Où
il rêvait de l’emprisonner
À
jamais dans sa cage dorée,
De
faire de cet ange, son aimée,
Pour
à tout autre, la confisquer.
Dans
le noir de sa nuit blanche
Pour
lui, pour elle, il a rêvé
De
tout et de son opposé,
Jusqu'à
ce qu’il flanche
Dans
le noir de sa nuit blanche.
Où
il a espéré un dénouement à sa folie,
De
ses tourments, l'anesthésie,
En
noircissant sa feuille blanche.
Christian Bailly
Tous droits réservés
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