Cette poésie à été écrite ou choisie pour illustrée ce tableau de Arièle Louise-Alexandrine, lors de notre exposition "Plume et Pinceaux" à Yerres du 4 au 12 juin 2016
J'ai ma plume, qui tous les jours, me démange,
"Plume" Arièle Louise-Alaxandrine |
J'ai ma plume, qui tous les jours, me démange,
Je
ne crois pas qu'avec le temps cela s'arrange,
Çà
me prend n'importe où, comme une envie…
De
chanter, ou bien de… Crier comme un ahuri.
De
ma plume tyrannique, je suis devenu l'otage.
Si
je lui résiste, alors, dans ma tête, c'est l'orage.
Il
faut que je lui parle à tout prix, que je me confie,
Que
je lui cède le moindre secret de ma vie.
Par
ma plume, je suis asservi, je suis l'esclave,
De
mes pensées, elle est la maîtresse, elle me gave.
Elle
fait tomber mes toutes dernières barrières,
Mes
quatre volontés, d'elle, sont prisonnières.
À
ma plume, je confie mes intimes rébellions,
Mes
questions, de l'existence, mes déceptions.
Pour
moi, elle est devenue l'amie, la confidente
De
toutes mes peines, de ma vie trépidante.
Elle
trempe son bec fin dans une larme versée,
Pour
que j'en voie la fin, elle l'étale sur le papier.
Elle
me taquine ou me chauffe à blanc, l'esprit,
Et
le cœur, à mon corps, elle donne le tournis.
De
ma plume, je connais la muse qui l'amuse.
Grand
bien lui fasse, elle en use, et elle ruse.
Aussi,
au détour d'un vers, elle dirige mes idées,
Et subtilement, me dicte ce que je dois exprimer.
Et subtilement, me dicte ce que je dois exprimer.
Christian Bailly
Tous droits réservés
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